Le sous-pull est l’un des basiques incontournables de ma garde-robe…

Dans mon précédent article, je vous avais présenté ma version du body Diana de Oui Patrons de couture. J’aimais tellement le style et le seyant de ce patron, que j’ai voulu adapter ce body en sous-pull…

Je ne vais pas revenir sur le body Diana, donc pour tout savoir sur ce patron, c’est par ici !

Pour ce faire, j’ai coupé le bas du patronage puis j’ai prolongé la ligne des côtés pour obtenir un sous-pull d’une longueur qui me convenait. C’est aussi simple que cela ! Quelques tracés et ajout de papier plus tard, c’était bon.

Une fois les modifications faites, j’ai coupé mon patron dans le tissu. La créatrice conseille d’utiliser un tissu jersey avec élasthanne et précise ceci : « ex : 92% coton, 8% élasthanne. Attention, 5% n’est pas assez, à moins de prendre un viscose-jersey ».

J’ai ici cousu mes sous-pulls dans des jerseys qui n’avaient clairement pas le taux d’élasthanne recommandé (seulement 5%) mais ça me convient quand-même. Le résultat est donc ultra près du corps, très moulant. Par contre, attention : vérifiez que votre tête passe bien au niveau du col car c’est très étroit. Je vous conseille donc de ne coudre que le col et de faire un essayage avant de l’assembler à l’encolure !

Le premier tissu que j’ai choisi est un jersey de viscose qui vient du site Bennytex.

Je m’aperçois aujourd’hui que non seulement ce tissu est toujours en vente mais qu’en plus de ça, le prix a baissé : 4,90€ au lieu de 5,90€ le mètre ! Ce tissu est doux et fin, parfait pour sous-pull. Le taux d’élasthanne n’est que de 5% (au lieu des 8% recommandés) mais ça me va. Le passage de la tête reste toutefois un peu difficile…

Je suis hyper satisfaire de ce sous-pull, le petit col montant a la hauteur parfaite et il épouse bien le cou (les cols qui baillent, ça m’agace…).

La ligne d’épaule me satisfait également :

Idem pour la longueur des manches :

J’ai réalisé un ourlet à la recouvreuse au bas du sous-pull :

Idem pour le bas des manches :

A noter que j’ai réalisé les ourlets à plats (et non en rond), donc avant de fermer la couture de la manche, car j’avais eu sur mon body précédent beaucoup de difficultés à réaliser un ourlet car le bas des manches est ultra étroit…

Pour ce faire, j’ai utilisé la technique et les astuces que proposent Elsa dans sa formation Recouvreuse. Ci-dessous j’ai mis en application l’une de ses astuces mais je n’en dirais pas plus sur le pourquoi du comment…

C’est une formation hyper enrichissante qui m’a permis d’apprendre plein de nouvelles choses. En plus de cela, Elsa est un prof d’une grande pédagogie, son naturel et son aisance face à la caméra est indéniable, bref j’étais très contente de mon achat d’autant plus que cette formation était proposée avec un prix de lancement super intéressant (30€ au lieu de 69 € !), ça aurait été vraiment dommage de m’en priver, vous en conviendrez !

Alors certes, on n’est pas sur le plateau d’Artesane ou de Craftsy avec son joli décor, ses caméras & micros professionnels et toute une équipe de tournage…  Ici on voit bien qu’Elsa filme seule (on aperçoit aussi parfois Frank !) depuis chez elle mais au final c’est bien le contenu qui importe et la façon dont les choses sont abordées et enseignées. Tout est simple, clair, bien expliqué et complet. Et cerise sur le gâteau, si toutefois on a des questions, on peut les poser !

D’une manière générale, je suis hyper admirative du travail d’Elsa, je la trouve vraiment très méritante ! Elle délivre avec beaucoup de générosité ses connaissances & son savoir-faire et parsème ses vidéos d’astuces bien utiles. Je la suis également sur sa seconde chaine qui est davantage dédiée au développement personnel et je dois bien avouer que je me régale de chacune de ses vidéos. Son énergie, son enthousiasme et sa vision optimiste de la vie sont hyper communicatives, bref vous l’aurez compris, je suis fan de son univers !

Pour info, j’ai également acheté les deux formations ci-dessous et je les ai chacune trouvées hyper intéressantes. Je n’ai pas encore mis en pratique tout ce que j’ai appris et découvert mais je compte bien m’y atteler ! Sachez par ailleurs qu’Elsa propose régulièrement des promotions, je dis ça je dis rien…

Il y a plusieurs méthodes pour coudre un ourlet à la recouvreuse, je vous montre dans cet article comment je m’y prends. Si vous constatez un problème de points sautés, je vous conseille de diminuer la pression du pied de biche et si besoin de mettre la tension du boucleur sur 0 et… y’a pas de secret, il faut faire des essais : prenez un échantillon, créez une couture d’assemblage (histoire d’être dans les mêmes conditions que pour votre future ourlet) et effectuez plusieurs réglages jusqu’à obtenir le résultat souhaité : jouez sur la tension des fils, la pression du pied de biche, la longueur/largeur de point, le différentiel…c’est une machine qui, comme pour la surjeteuse, demande de nombreux réglages manuels mais on y arrive, c’est une question de persévérance. Alors c’est sûr qu’avec une recouvreuse de la marque Babylock, on n’aurait pas tous ces réglages à faire mais il faut aussi préciser que le prix d’une Babylock est assez vertigineux…

Bref… Une fois l’ourlet effectué, il faut bien aligner les bords et faire en sorte que les deux lignes de surpiqures coïncident bien entre elles avant de fermer la manche. Perso, je pique à la machine à grands points la future ligne de couture (ici en noir) pour être sûre que tout va ensuite bien coïncider :

Une fois que l’alignement est OK et donc vérifié, j’effectue l’assemblage de la manche à la surjeteuse :

Ensuite, il faut rentrer le fil du surjet avec une aiguille à gros chas :

J’ai ensuite plaqué la marge de couture à la main (côté dos) pour que celle-ci ne soit pas trop visible depuis l’extérieur :

Et voici le résultat final :

D’une manière générale, je préfère faire les ourlets en tubulaire, c’est plus esthétique et mieux fini mais c’était ici vraiment trop étroit…

Bref, je suis ravie de ce sous-pull gris !

Parlons à présent du second sous-pull que j’ai cousu !

Celui-ci, je l’ai réalisé dans un punta di milano qui vient du site Driessen Stoffen (8,95€ le mètre). Là c’était un vrai risque car ce jersey était bien moins souple, bien plus épais et bien moins extensible qu’un jersey de viscose…

Le résultat est donc encore plus moulant avec effet gainant ! Ceci dit, si vous le faites vous aussi dans ce type de maille, je vous conseille vraiment d’ajouter de l’aisance en cousant une taille voire deux tailles au-dessus, histoire que vous puissiez respirer correctement !

Je le porte ici avec ma troisième jupe Anémone de Deer & Doe :

Et ici avec mon premier Ginger jean :

Comme pour le premier, j’ai cousu les coutures d’assemblage à la surjeteuse. Y’a pas à dire, c’est une cousette ultra rapide !

Le col montant que j’affectionne vraiment :

La longueur d’épaule parfaite pour moi :

Les manches sont là aussi longues :

Les ourlets réalisés à la recouvreuse :
 

Vue de l’intérieur :

Ces sous-pulls ont déjà été maintes et maintes fois portés depuis novembre, j’en suis très contente !

Voilà, j’ai fait le tour de ces sous-pulls, il y en aura d’autres c’est sûr car c’est un basique à décliner et à avoir absolument dans sa garde-robe…