Après vous avoir présenté l’exposition Cinémode, voici celle de Thierry Mugler !

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Cette fabuleuse exposition se déroule en ce moment même et jusqu’au 24 avril 2022 au Musée des Arts décoratifs près du Louvre : « cette exposition d’envergure retrace l’œuvre du créateur à l’imaginaire singulier qui a révolutionné la mode, la haute couture et le parfum. Cette étape parisienne signe le retour d’un artiste visionnaire, photographe, inventeur de parfums et metteur en scène, dans la ville où il a connu tous les succès. »

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Pour info, l’entrée coûte 14€. Perso, je me suis inscrite à la visite guidée d’1h30 (8€) et j’ai bien fait car il y avait un monde de folie le jour où j’y suis allée (samedi en fin de matinée) ! Du coup, mes billets étaient coupe-file : il était donc inutile de faire la queue dans le froid ! L’accès au musée se fait par conséquent directement par l’arrière, au niveau du jardin des Tuileries. Trop la classe !

Je suis allée voir cette exposition une seconde fois (un jeudi à 17h et il n’y avait personne !) car, quand on fait partie d’un groupe, et bien on n’a pas forcément le temps de tout voir et donc d’apprécier réellement certaines pièces. Et puis il faut dire aussi que j’ai littéralement été subjuguée par ce que j’ai vu : j’en suis restée bouchée ! Donc seconde visite obligée ! Je vous présente ici quelques tenues incontournables et emblématiques de cette exposition mais aussi celles qui m’ont le plus plu ou marqué (je crois que j’aurais pu tout photographier !!!). J’ai repris les textes des cartels et autres informations affichées ici et là… Allez c’est parti, bonne visite !

Sont dévoilées dans cette exposition 140 tenues, pour la plupart jamais exposées : « souvent qualifié un peu vite de futuriste, il expérimente des techniques ou des matériaux avant-gardistes (verre, plexiglas, PVC, fausse fourrure, vinyle, latex, chrome) dans ses ateliers-laboratoires de « couture industrielle » high-tech. Son style architectural, ses silhouettes audacieuses empreintes de fantaisie marquent l’histoire de la mode. Son imaginaire convoque tour à tour le glamour hollywoodien, le rêve, la faune, l’érotisme et la science-fiction. Comme un opéra, les salles révèlent les multiples univers d’un couturier visionnaire, metteur en scène, photographe, parfumeur et danseur. Que le rideau se lève ! »

En 1997-1998, deux collections exceptionnelles de Mugler : Les Chimères et Les Insectes!

La Chimère, que vous voyez ci-dessous, est le clou du spectacle, comme on dit ! C’est celle qui attire notre regard dès qu’on ouvre la porte d’entrée de l’exposition, autant vous dire que la surprise était totale !
C’est un fourreau à corset articulé, orné d’écailles brodées de plumes, de crin de cheval et de cristaux, réalisé en collaboration avec Jean-Jacques Urcun et M. Pearl :

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« Chef-d’oeuvre de Mugler, « La Chimère » est une créature mythologique considérée par certains comme l’une des robes les plus chères de l’histoire, tans sa réalisation a été longue et fastidieuse : « nous avons travaillé jour et nuit pendant six semaines, ce qui représente plus de mille heures de broderie. Une vingtaine de personnes travaillaient à différentes parties de la création », disait Mr Pearl. « C’est un génie, un perfectionniste […] il pousse tout le monde à tenter ce qui semble impossible à réaliser avec une aiguille ».

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J’ai littéralement été séduite par la première pièce qui s’intitule « Métamorphoses : le bestiaire fantastique » : « Depuis toujours, je suis fasciné par le plus bel animal sur terre : l’être humain ». Le bestiaire de Mugler s’inspire des reptiles, des insectes, des oiseaux et des papillons.Innovateur, le créateur n’utilise pas de fourrure mais des matières synthétiques. Il refuse les peaux luxueuses ou les plumes rares, mais imite les pelages ou les carapaces comme pour l’ingénieux trompe-l’œil d’empiècement de sa robe « crocodile ».

Dans cette pièce à l’ambiance particulière et très sombre, on découvre donc aussi la collection Les Insectes : T. Mugler imagine un univers où les femmes fusionnent avec les insectes : carapace, antennes, yeux des mouches, ailes… Je vous avoue que c’était hyper intrigant à regarder ! Perso, j’ai été comme hypnotisée, je ne m’attendais pas du tout à voir ce genre de créations…

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Regardez-moi ce fourreau à traîne de velours noir orné d’ailes de papillon (la traîne est ornée de plumes de coq) : 

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Autre tenue de cette collection : un tailleur en crêpe canard bordé de franges. Je vous laisse deviner de quel insecte le couturier s’est inspiré…

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Costume pour le spectacle Zumanity (2003) : combinaison en moleskine métallisée et mousse :

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Tailleur en velours à poignets « joker », veste à basques, doublée de satin duchesse orné de cristaux et de pierreries :

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Dans un autre style :

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Collection La Chimère (1997-1998) : fourreau capulet à cagoule en satin duchesse, doublé de marabout. Body orné de grenats et de cristaux :

Toujours de la même collection Les Insectes : ce fourreau en velours évasé en traîne et orné de plumes de coq réalisé en collaboration avec la Maison Lemarié. Robe que j’ai trouvée carrément bluffante !

Carapace de cuir sculpté. Jupe-fourreau frangée de plumes :

Pour cette tenue, il ne me semble pas avoir vu de légende…

Regardez-moi ce travail de surpiqûres…

Collection Les Insectes (1997) : fourreau-bustier « ailes de papillon » brodé de paillettes par Mr Pearl 

Collection Les Insectes (1997) : fourreau en résille crochetée, frangée et ornée de jais :

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Collection Les tranchés (1999) : veste-sculpture à basques galbées en « rotin-ficelle » crocheté :

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Autre tenue hyper impressionnante issue de la Collection Longchamps (1994) : Robe-bustier à crinoline en cuir estampillé avec piercings en métal et franges en cuir. Le poids de cette robe fait tout de même 40 kg !

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Collection La Chimère : une robe dont je n’ai pas vu hélas la légende mais que je trouve là encore sacrément impressionnante !

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On change d’ambiance… « Les nymphes aquatiques peuplent les fonds marins de sa collection Les Atlantes aux effets très Art déco (1989) : bustiers coquillage en verre cranté réalisé par le maître sculpteur Jean-Jacques Urcun » :

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Robe asymétrique « raie manta » en lycra à imprimé « piscine » :

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Collection Les Atlantes (1989) : combinaison-pantalon zippée en toile de viscose et bustier et jupe en lamé à découpes « crête » :

Techniquement parlant, c’est hyper intéressant !

Collection Les Atlantes (1989) : veste à courbes avec parements de plexiglas :

Collection Les Méduses (1999-2000) / modèle « Méduse de bal » : « les basques superposées sur les hanches de ses tailleurs s’ouvrent comme des branchies de poisson. Ses extravagantes Méduses résultent d’une technique inédite utilisant de l’organza plissé, bombé à la main puis laqué, avec des insertions de caoutchouc rappelant des tentacules ». La guide nous avait conseillé d’aller voir une vidéo de cette robe portée. Si ça vous intéresse, c’est par ici !

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La robe de droite a été portée par Beyoncé : Collection Hiver des anges – 10 ans (1984-1985). Perso, je trouve ça vraiment trop bling-bling !

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On change d’univers avec la « couture gynoïde et futuriste » : « j’ai toujours essayé dans mon travail, de rendre les gens plus forts en apparence qu’ils ne le sont vraiment ». »Mugler imagine des silhouettes aérodynamiques et robotiques qui deviendront emblématiques. Il s’inspire de la science-fiction et des super-héroïnes de bandes dessinées, des armures médiévales et des uniformes, du design industriel et des automobiles futuristes. »

Dans la Collection Anniversaire des 20 ans (1995-1996), on découvre ce chef-d’oeuvre conçu en hommage au film Metropolis (1925) : une combinaison intégrale en métal et plexiglas, déshabillé en mousseline, manteau en satin duchesse. « Ce costume a nécessité six mois de travail intensif. Comme une carapace de crabe, la cuirasse s’articule grâce à des empiècements rattachés par du cuir et du caoutchouc, une structure interne en plastique facilitant les mouvements sur la peau. »

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Collection Superstar Diana Ross (1991) : soutien-gorge, short et bras articulé en métal :

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Costume pour le spectacle Zumanity : combinaison en maille et vinyle, « silencieux » en aluminium avec lumières décoratives :

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De près, on s’aperçoit que c’est de la résille chair sur laquelle il y a cet appliqué en vinyle. Quel travail !

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Collection Music-Hall (1990-1991) : tailleur en velours brodé de rayures fluo :

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Ces rayures sont maintenues en place à la main grâce à du fil de nylon (donc transparent) :

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Tailleur en caoutchouc, effet « pneu » : tous ces appliqués ont été collés un à un…

Collection Ritz (1992-1993) : veste en grain de poudre, encolure bustier, basques à structure de métal.
« Je suis un architecte qui reconstruit le corps de la femme », affirme Thierry Mugler : « le visage une ponctuation ; les épaules, les fondations ; la poitrine, une surlignage ; les hanches, le corps du bâti. »

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On change d’univers…

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« L’étoile a inspiré Thierry Mugler pour la création du flacon de parfum Angel. Cette forme est une véritable technique de cristallerie et innove par sa technique de moulage. » En 1979, cinq ans après le lancement de sa marque, il dit : « je fais des expériences avec les parfums. Je veux fabriquer une fragrance tellement délicieuse qu’on aura envie de la manger ».

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13 ans plus tard, la bonne formule sera mise au point : « une odeur de chocolat et de caramel, d’un jus classique qu’un petit garçon donnerait à sa mère ». Après plus de 600 essais, il ajoute à la première formule de l’éthyl maltol, une molécule (uniquement utilisée dans l’industrie alimentaire) pour la première fois en parfumerie (Angel), ce qui donne naissance à une nouvelle catégorie de parfums dits « gourmands ».

Le premier parfum Angel, lancé en 1992, disputera la première place des ventes au mythique N°5 de Chanel. Ci-dessous, ce sont des premiers prototypes Angel par Jean-Jacques Urcun :

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Tenue créée pour la publicité du parfum Angel (2004) : robe bustier en velours, intérieur orné de cristaux :

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Dans cette salle, nous sommes donc invités à découvrir les parfums Mugler grâce à plusieurs bornes olfactives en forme de coraux (enfin c’est mon interprétation) de couleur blanche.

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Ci-dessous un body en métal orné de motifs « diamants » en cristaux (1995-1996) :

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Je suis restée un bon moment à regarder/admirer cette combinaison que j’ai trouvée absolument fascinante ! Collection Jeu de Paume (1998) : combinaison en résille pailletée ornée de cristaux :

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Collection Les Méduses (1990-2000) : fourreau décolleté à quilles, traîne et étole en lamé nervuré. Une robe qui s’allume avec une intensité qui croît et qui décroît !

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On passe maintenant au premier étage de cette exposition avec toute une partie dédiée à la photographie mais sur laquelle je ne me suis pas attardée… La mode mise en scène : « Mugler décide de se lancer et de réaliser ses propres campagnes visuelles, inspiré par son univers caractérisé par l’extraordinaire et l’inusité. Il photographie ses créations portées par ses muses dont Iman et Jerry Hall, dans des lieux extrêmes, vierges et inaccessibles ; un iceberg au Groenland, les dunes du Sahara, les aigles du Chrysler Bulding ou le toit de l’Opéra de Paris.

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Ci-dessous, une robe-cape en mousseline de soie ornée de cristaux / collection Hiver des anges – 10 ans (1984-1985) :

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J’adore le noir, vous le savez… Ces tenues sont tout simplement superbes !

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A droite : Collection Jeu de Paume (1998) : tailleur-smoking en faille-crêpe de laine, col en satin alourdi de poids nickelés :

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Collection Ritz (1992-1993) : smoking en grain de poudre et satin. Veste à dos transparent et faux cul ornés de cristaux. Une tenue littéralement impressionnante et qui pèse 40 kg !

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Ce dos est un pur ravissement !

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Collection Anniversaire des 20 ans (1995-1996) : fourreau-bustier en satin orné de jais et de plume

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Collection Ritz (1992-1993) : Fourreau  » Art nouveau » en mousseline floquée de velours :

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De plus près, ces appliqués surpiqués :

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Collection Jeu de Paume (1998) : robe à piercings drapée en crêpe georgette. Déshabillé-cape en mousseline de soie.

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Une robe à piercings dont les bretelles drapées en crêpe georgette sont attachés aux mamelons de la mannequin Erica Vanbriel… C’est donc une tenue quelque peu spéciale, vous en conviendrez !!!

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Collection Anniversaire des 20 ans (1995-1996) : fourreau en crêpe, manches-gants en velours. Jupe en satin ouverte aux fesses façon bustier. « T. Mugler présente cette robe-fourreau qui dévoile un « décolleté-fesses » muni d’un sautoir de perles et d’un corset pour le haut des cuisses remontant ses attributs… »

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Là aussi c’est carrément spécial…

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Deux photos amusantes : Dressed/Undressed d’Helmut Newton (1996) :

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On continue l’exploration… Stars et strass ! « Ma seule vocation, c’est le spectacle ». Le podium devient comédie musicale ; bulles de bande dessinée, écran hollywoodien, cabaret glamour : ses mannequins incarnent des personnages de fiction, surper-héroïnes affranchies et pleines d’humour. Il habillera les stars de la musique comme David Bowie, James Brown, Jane Birkin, Diane Dufresne, Ute Lemper, Madonna, Lady Gaga, Beyoncé, et plus récemment Cardi B et Kim Kardashian. »

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Collection Les Cow-boys (1992) : bustier « carénage de motocyclette » en plexiglas peint à la main :

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Short frangé de cuir. Jarretière « Budweiser » assortie :

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Collection Les Cow-boys (1992) : fourreau fendu en dentelle de caoutchouc, manches pagode :

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De loin on pourrait croire que c’est un tissu dentelle, mais de près, on se rend bien compte qu’il s’agit de caoutchouc :

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Collection Les Cow-boys (1992) : guêpière et gants à pampilles ornés de pierres et cristaux, réalisés en collaboration avec Mr Pearl, chapeau assorti :

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Collection Anniversaire des 20 ans (1995-1996) : manteau réversible en grain de poudre doublé de broderies. Top « harnais » assorti :

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Collection Les Cow-boys (1992) : bustier « dollars » et métal :

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Collection Anniversaire des 20 ans (1995-1996) : robe Vénus portée par Cardi B., lors de la cérémonie des Grammy Awards. Le couturier s’est inspiré du tableau La Naissance de Vénus de Botticceli que j’ai d’ailleurs eu la chance d’admirer lorsque je me suis rendue à Florence en 2019.

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Sur cette photo, on voit qu’il y a un système d’attache qui aide à maintenir le tout en place :

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Collection Spirale futuriste (1979-1980) : costume en crêpe de laine à veste sans col porté par David Bowie (1991) et robe à épaule crantées, effet « plastique mouillé :

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Collection Anniversaire des 20 ans (1995-1996) : tenue portée par Cardi B. au 61ème Grammy Awards en 2019 : Crinoline en organza floqué « panthère » bordée de plumes. Bikini en velours. Body en résille floquée « panthère » orné de strass :

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Collection Eté pop (1985) : costume à col mao en lainage noir porté par Jack Lang, ministre de la Culture. Il fait « scandale en se présentant à une séance de l’Assemblée nationale, alors que le port de la cravate est obligatoire. Il provoqua la stupeur et l’hilarité générale des députés »… Le gouvernement socialiste de l’époque prend de nombreuses mesures favorisant la revivification de l’industrie de la mode. Il crée le musée des Arts de la mode, inauguré en 1986 au musée des Arts décoratifs ainsi que la Semaine de la mode ».

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J’aime beaucoup le détail de ces poches :

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Dans un autre style…

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Collection Anniversaire des 20 ans (1995-1996) : maillot deux pièces en métal et strass :

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Collection Les Infernales (1988-1989) : tailleur en grain de poudre, veste à col châle, basques en pointes relevées, jupe à quille au dos, bustier orné de pierreries synthétiques :

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Joli (n’est-ce-pas ?!) ce détail !

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Costume pour le spectacle The Wyld (2014) : ensemble veste et jogging néoprène :

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L’exposition se termine sur cette salle dédiée à Macbeth et Lady M où les costumes exposés sont vraiment imposants : « disposant du plus gros budget de la Comédie-Française depuis sa fondation en 1680, Mugler crée plus de 70 costumes et accessoires pour la représentation de La Tragédie de Macbeth donnée par la célèbre troupe. Les acteurs, expliquent le couturier, sont tous dans des armures et des cuirasses magistrales, des musculatures-pourpoints, en cuir et en métal, alors qu’ils sont vulnérables en dessous. »

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Voilà pour cette sublime exposition que j’a trouvée, fascinante, impressionnante, extravagante, on est carrément dans la démesure et moi ça me plait ! Une exposition que je vous recommande vivement !
Pour cette chouette visite, je portais mon manteau Ernest de République du chiffon, l’un de mes Ginger Jeans de Closet Core pattern et mon sac Paulette de Shamballa bags !

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