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Aujourd’hui, pour ce nouveau défi Burda, je vous présente ma 4ème version du patron n°122 du magazine Burda d’avril 2009 !

Et oui, c’est un patron qui date ! C’est un modèle tout simple, relativement rapide à coudre et dont j’aime particulièrement le seyant. C’est un top (composé de seulement 4 pièces) resserré sous poitrine (taille empire) par un lien à nouer. Voici le schéma technique :

Le modèle est issu de ce magazine Burda :

Voici ma première version de ce patron (tunique allongée de 30 cm, jupe légèrement modifiée en terme d’aisance) : tunique réalisée en double gaze que j’ai beaucoup portée et que je porte encore avec plaisir !

Ma deuxième version : un top en lin kaki que je porte également énormément…

Pour ma 3ème version réalisée relativement récemment, j’ai allongé la hauteur de buste de 2 cm et le bas de 5 cm. Attention le patron taille court (regardez la photo présentée par Burda plus haut).

Et enfin, voici ma quatrième version que je vous présente aujourd’hui : buste non allongé (j’ai oublié de faire cette modification), partie jupe allongée de 20 cm.

Avant d’aller plus loin, il faut que je vous précise que ce patron ne prévoit pas de pinces poitrine. Alors, pour moi, ça n’a pas d’incidence car j’ai une petite poitrine mais pour celles qui ont une poitrine généreuse, ça peut être très dérangeant ! Le fait de pouvoir froncer sous poitrine grâce au lien à nouer, permet de donner un peu de volume mais ça reste quand même très limité… Attention donc !

Ce patron est proposé de la taille 34 à 42 et j’ai choisi de coudre, comme pour mes précédentes versions, la taille 36.

Côté tissu, j’ai opté pour cette double gaze blanc cassé avec pastilles argentées que j’ai achetée en ligne chez Bennytex 10€36 les 2 mètres. Cette double gaze n’est pas très épaisse, elle est même un peu transparente (sur les photos, on voit que je porte un débardeur en dessous).
Il est très rare que je commande en ligne, je préfère nettement l’achat de tissus en boutiques physiques mais vu le contexte récent, c’était la seule manière d’obtenir un peu de tissus. Pour cette première commande, j’en suis vraiment contente, tant sur le rapport qualité/prix que sur la livraison qui a été rapide malgré le contexte (pour info, frais de livraison = 5,42€). Côté coupe, ils ont été généreux car j’ai obtenu pour chaque coupon 20 cm de plus !

C’est la 2ème fois que j’achète de la double gaze. Ce n’est pas un tissu que j’aime particulièrement et puis surtout j’avais eu une mésaventure avec ma 1ère cousette : des trous s’étaient formés au niveau de la couture de plis… certaines coutures s’étaient en effet détériorées au fur et à mesure des lavages…

Pour éviter que ça ne recommence, j’ai utilisé des aiguilles plus fines (tailles 60) mais je pense qu’il aurait été préférable d’utiliser des aiguilles microtex (je n’en avais hélas plus en stock). On verra bien si ça change quelque chose ou pas… Autre point, je vois et lis que beaucoup ne repassent pas la double gaze. Perso, après avoir lavé le tissu, je préfère presser au fer tout le coupon (sur l’envers à cause des pastilles), histoire que la matière qui est très gaufrée se détende/défroisse au fur et mesure que je la repasse. Ensuite seulement, je dispose mes pièces patrons puis je coupe ma double gaze. Tout le long des différentes étapes couture, je presse au fer. Une fois que ma cousette sera portée puis relavée, à nouveau, je la repasserai (je n’aime pas l’aspect trop gaufré). Et vous comment faites-vous pour gérer la double gaze ?

Côté explications, elles sont, vous vous en doutez, peu explicites. Le niveau annoncé est 1,5/4 : « facile à coudre, avec détails simples ». Pour ma première réalisation, j’avais omis de lire les explications et je n’avais donc pas cousu la coulisse et le lien à nouer comme préconisé… Pour mes versions suivantes, j’avais donc lu attentivement les instructions et ajouté les bonnes valeurs de couture pour la création de la coulisse, à savoir des valeurs de couture de 2,5 cm au niveau des des découpes horizontales. Cette marge permet en effet de former la coulisse et d’y glisser par la suite un lien à nouer.

Voici la coulisse, vue sur l’intérieur du vêtement :

Voici le lien à nouer en question :

Burda propose de coudre des boutonnières, j’ai préféré fixé des œillets (Prym) :

Et puis erreur de débutante : dans la précipitation, j’ai fixé les œillets sur toutes les épaisseurs, oh my god !!!

Du coup, j’ai été obligé de retirer à la pince les œillets puis de les refixer (sachez que ça se retire relativement facilement). Au final, j’avais donc deux gros trous qu’il a fallut renforcer avec plusieurs couches d’entoilage thermocollant puis cacher avec une chute de coton blanc… Bref je ne m’en sors pas trop mal mais sur le moment, je peux vous dire que je m’en suis beaucoup voulu !!!

Pour le lien à nouer, j’ai fait comme d’habitude, c’est à dire un mix élastique/tissu. J’avais au départ utiliser un élastique rose mais il se voyait de l’extérieur… Je l’ai donc décousu puis remplacé par un autre élastique blanc.

Aux extrémités de ce lien, j’ai mis des embouts argentés (dont je ne me rappelle plus la provenance) :

Les manches sont de type kimono et moi j’aime bien. Pour celles qui n’aiment pas coudre des manches montées, c’est l’idéal !

Je peux lever les bras sans trop de difficultés :

Côté finitions de l’encolure, Burda préconise de poser un biais rapporté pour l’encolure dos et un double rempli pour l’encolure devant. Pour mes précédentes versions, j’avais préféré coudre un biais rapporté. Ici, j’ai fait différemment. Avant toute chose j’ai stabilisé mon encolure en posant un DF thermocollant car il y avait un gros risque de déformation (la double gaze se détend beaucoup d’une manière générale et encore plus dans le biais).

Ensuite, j’ai opté pour un simple rempli (surjeté puis piqué) pour l’encolure devant et dos et je regrette de ne pas avoir suivi les instructions de Burda pour l’encolure dos car du coup ça manque un peu de souplesse.

Sur l’envers :

Pour les ourlets du bas de la tunique et des emmanchures, j’ai fait un ourlet double :

Ce modèle, j’aime le porter été comme hiver. Attention toutefois, le décolleté de ce top est très plongeant, le port d’un débardeur est obligatoire l’été ou d’un sous-pull l’hiver !

Voici le corsage, vu sur l’envers :

Voilà pour ce défi Burda, je vous laisse découvrir ce qu’ont cousu les autres couturières via le blog de Zélie Décousue ! Et puis vous verrez prochainement ce que j’ai cousu avec le restant de cette double gaze…