Après vous avoir présenté la blouse Plumetis, c’est à présent au tour de ce sweat qui fait partie lui aussi des patrons proposés dans le magazine HS de Modes & Travaux en collaboration avec Super Bison.
Voici le magazine duquel est tiré ce modèle :
J’étais ravie de ma précédente réalisation couture issue de ce magazine et j’espérais donc l’être tout autant avec ce deuxième patron qui est un sweat que l’on peut également acheter à l’unité au format PDF (A4 et A0) au prix de 8,90€ sous le nom de « Sweat femme Nova ».
C’est un sweat basique mais dont les manches sont resserrées par de longs poignets en bord-côte. Les têtes de manches sont également froncées, ce qui donne à ce sweat une allure que je trouve féminine et élégante. Il est écrit ceci : « Toute l’originalité du modèle réside dans ses manches froncées et légèrement bouffantes terminées par ses longs poignets tube ».
Voici le schéma technique :
La page de présentation du magazine :
A noter que les pièces qui composent ce sweat se chevauchent sur la planche patron. Donc étape décalquage incontournable… Les marges de couture sont comprises et elles sont de 0,8 cm, ce que je trouve parfait car j’ai tout assemblé à la surjeteuse.
Côté tissu, la marque préconise d’utiliser un tissu extensible de type sweat et du bord côte pour la bande d’encolure et les poignets. Perso, je n’ai pas du tout suivi ces recommandations puisque, comme vous pouvez le voir, j’ai utilisé une maille tricotée pour le corps & les manches et du jersey de milano pour le reste. Au final, je suis très contente de cette association de tissus. Cette maille chenille, je l’ai achetée 20€ les trois mètres dans la boutiques Modes & Travaux / Les Coupons de Saint-Pierre. C’est une maille toute douce et toute souple 100% polyester qui est difficile à prendre en photo (aspect satiné / velours).C’est une maille qui change un peu de ce qu’on voit d’habitude.
Par contre, je suis un peu perplexe sur la durée de vie de mon pull car cette maille aurait tendance à se déliter au niveau des bords. J’ai tout assemblé à la surjeteuse mais peut-être que j’aurais dû soutenir toute ces coutures en faisant une piqûre supplémentaire… Bon, on verra bien au fur et à mesure des lavages…
Côté tailles, ce patron est proposé du 36 au 48 et d’après le tableau des tailles, j’ai tout coupé en taille 36 (je n’ai pris comme référence que le tour de poitrine). A noter qu’il n’y a pas de tableau avec les mesures finies du vêtements.
Ce sweat est annoncé comme étant de coupe ajustée. Alors, je ne sais pas si c’est à cause de mon tissu, mais ce n’est clairement pas un sweat près du corps. Il y a plus d’aisance que ce que j’imaginais mais au moins on est confortable !
Côté niveau, il est écrit que ce patron est destiné aux personnes ayant un niveau de couture intermédiaire, soit un niveau 2/4 ce que je confirme car la difficulté majeure à mon sens est la gestion des fronces conjuguée à celle de la pose d’un élastique. Super Bison suggère de faire deux fils de fronces puis de fixer celles-ci par la pose d’une laminette (ruban de type framilastic). Perso, j’ai pris ce que j’avais dans mon stock, à savoir un ruban élastique noir tout simple et ma foi ça fait également très bien le job. Petit détail, le magazine suggère de fixer cet élastique à la surjeteuse, perso j’ai préféré le fixer avec un point zig-zag de la machine à coudre puis ensuite seulement, j’ai assemblé la manche à l’emmanchure au point de surjet.
Avec ce tissu un peu spécial et du fait de l’épaisseur, mon surjet est donc loin d’être joli… (Prévoyez donc un tissu qui ne soit pas trop épais !)
La tête de manche froncée & élastiquée :
Le poignet de manche vu sur l’envers :
Pour le reste, pas de difficultés majeures dès lors que vous avez déjà cousu des sweats.
L’encolure est finie par une bande relativement étroite, ce que j’apprécie particulièrement.
Comme indiqué plus haut, les têtes de manches sont froncées, ce qui donne une allure féminine à ce sweat :
Les manches longues sont finies par de longs poignets. Sur le blog de Super Bison, il est proposé de raccourcir la longueur des manches de 6 cm pour que ce soit moins bouffant. Perso, j’ai laissé les manches telles quelles et ça me convient bien ainsi. Tout dépend en effet du rendu visuel que vous souhaitez obtenir…
Mon tissu ayant tendance à naturellement se déformer, j’ai donc ajouté du framilastic pour soutenir la couture des épaules. Pour ce faire, je l’ai fixé côté épaules dos directement à la surjeteuse en assemblant toutes les épaisseurs ensemble.
Le sweat est fini par une traditionnelle bande de taille :
Voilà pour ce sweat ! J’en ai cousu un autre (dans un style tout à fait différent) que je vous montrerai tout bientôt…
Superbe ! C’est marrant les photos du début, j’étais sûre que c’était du velours milleraies 🙂
Oui, c’est vrai qu’au premier abord, ça fait très velours milleraies !!!
Bonjour,
Cette réalisation est très jolie et féminine, elle me fait apprécier les sweats ! L’association judicieuse de la coupe avec cette matière change tout.
Bonne journée à toi
Merci Olivia, trop ravie de lire que ce sweat réalisé dans cette matière te plaît autant !
Très chouette dans cette maille. Je trouve effectivement que la bande d’encolure plus étroite que d’habitude rend le sweat encore plus raffiné.
Bien d’accord avec toi Céline ! Les proportions de cette bande d’encolure sont tout simplement parfaites.
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Très belle réalisation Sandrine, comme tout ce que vous faites. Je ne manque pas un seul de vos podcasts. Un régal à vous écouter.
Mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année.
Catherine
Oh, comme c’est gentil, merci beaucoup Catherine ! Votre petit mot est un véritable carburant pour continuer ☺ Plein de belles choses à vous aussi pour cette nouvelle année !