Je crois que nous sommes nombreuses à avoir acheté le magazine Modes & Travaux hors-série en collaboration avec Super Bison !

Plusieurs modèles de ce magazine m’ont beaucoup plu, c’est la raison pour laquelle que je n’ai hésité longtemps avant d’acheter ce numéro !

10 modèles exclusifs au prix de 9,90€, ça valait franchement le coup ! D’autant plus qu’un soin a été apporté à chacun de ces patrons, avec semble-t-il une réelle réflexion autour de cette collection :

En premier lieu, le modèle qui m’a le plus séduite est la Maxi-dress qui fait d’ailleurs la couverture de ce magazine, mais au regard de la météo peu estivale, j’ai finalement décidé de ne pas la coudre… tant pis, ce sera pour l’année prochaine…
Les versions vues sur Instagram : #superbisonmaxidress
A noter que ce patron est à présent disponible au format PDF, sous le nom de robe maxi-dress ou robe courte Idylle au prix de 9,90€ (soit le prix du magazine !).

Il y a ensuite ce sweat, un incontournable de notre garde-robe et dont j’apprécie plus particulièrement les manches resserrées par de grands poignets en bord-côte. Un modèle que je compte bien coudre cet automne.
Les versions vues sur Instagram : #sweatsportchic
A noter que ce patron est à présent disponible au format PDF, sous le nom de sweat femme Nova au prix de 8,90€.

Et puis, coup de cœur également pour cette veste zippée aux découpes princesse et aux manches tailleur. Des pattes d’épaule viennent apporter un joli détail à cette veste droite.
Les versions vues sur Instagram : aucune, hélas…

Et enfin, le modèle que j’ai décidé de coudre en premier, c’est la blouse Plumetis : une blouse bohème à manches longues resserrée aux poignets par un élastique. L’encolure en V est froncée sous poitrine, ce qui donne une certaine ampleur & aisance à ce modèle.
Les versions vues sur Instagram : #blouseplumetissuperbison

A noter que ce patron est à présent disponible au format PDF sous l’appellation de robe et blouse merveille, au prix de 8,90€.

J’avais déjà cousu une blouse relativement similaire avec cette basque en pointe au devant. Il s’agissait de la blouse Jour échelle de Delphine & Morrissette, marque de patrons que je n’affectionne pas particulièrement alors que je trouve la créatrice vraiment talentueuse sur le plan créativité & stylisme…

Revenons-en à notre blouse Plumetis… Voici ma version :

Le magazine fournit les patrons qui sont imprimés sur plusieurs planches en papier de soie. Les marges de couture sont incluses : 1 cm pour les coutures d’assemblage et 2 cm pour les ourlets.

Voici les pièces qui composent cette blouse plumetis :

A noter qu’il faudra décalquer la pièce n°4 qui est imprimée sur celle de la manche :

Côté tailles, ce patron est proposé du 36 au 48 et d’après le tableau des tailles, j’ai tout coupé en taille 36 (je n’ai pris comme référence que le tour de poitrine).

A noter qu’il n’y a pas de tableau avec les mesures finies du vêtements. La coupe est ajustée au niveau de la carrure/poitrine et est très large/volumineuse ensuite. Au regard de cette ampleur et pour éviter de donner cet effet montgolfière, je vous conseille vivement de choisir un tissu léger, fluide et fin qui donnera ainsi ce style vaporeux et aérien voulu par Super Bison.

A n’en pas douter il y a de l’aisance ! D’une manière générale je préfère les coupes cintrées à la taille mais j’aime aussi de temps en temps porter des blouses loose, ça change un peu de mon style habituel…

Côté tissu, Super Bison préconise d’utiliser un tissu léger de type voile de coton. J’ai décidé d’utiliser pour ma part cette viscose noire « crinkle lurex 100% rayonne » achetée dans la boutique Diffuslaine Tissus (Saint-Nazaire / 44) au prix de 10,07€ le coupon de 1m50 (-15% ce jour-là sinon le tarif initial était 7,90€/m). Un tissu qu’il faut absolument repasser sur l’envers car sinon ce sont tous ces jolis & petits éclats dorés qui deviendront tout gris (j’ai testé pour voir) !

Côté instructions de montage, je les ai trouvées claires et suffisamment illustrées. Je ne sais pas ce qu’il en est pour les autres modèles, mais en tout cas pour celui-ci, c’est tout à fait suffisant.

Côté niveau, ce patron est indiqué comme étant un niveau « expert », ce qui est à mon sens sur-évalué car les points techniques rencontrés sont : les fronces, les parementures, la gestion de la pointe de la basque devant et la coulisse élastiquée au bas des manches. Donc, pas de difficultés majeures à mon sens. Toutefois, comme ce magazine est annoncé comme été adressé aux débutant et +, je peux donc comprendre ce choix…

Il y a juste une chose qui m’a gênée : les pinces poitrine doivent être couchées vers le haut, ce qui n’est pas très conventionnel mais bon… Attention donc, car si vous les couchez comme d’habitude vers le bas, vous manquerez alors de matière au moment d’assembler la couture des cotés…

Dans la même lignée, j’ai couché les marges de couture des basques vers le haut (question de préférence) alors que j’aurais peut-être dû les coucher vers le bas comme le mentionne le magazine…

J’aime beaucoup cette encolure dont le décolleté est assez profond mais ça me plait bien :

L’encolure est finie par des parementures devant et dos :

Voici ce que ça donne sur l’envers :

Côté dos, voici ce que ça donne :

Le détail de la pointe de l’empiècement (qui est plus arrondie qu’autre chose alors que je l’ai crantée…) :

Comme vous pouvez le voir, il s’agit de coutures simples surjetées et ça me va très bien en terme de finitions.

En ce qui concerne les manches, elles sont longues et finies par un poignet élastiqué.

Sur l’envers, voici ce que ça donne :

J’ai particulièrement apprécié la façon de faire à quelques détails près dont celui de l’ouverture qu’on laisse pour faire passer l’élastique car ce n’est à mon avis pas le choix le plus judicieux (perso impossible de faire passer l’élastique par là…). Voici la façon dont je m’y suis prise :

Après avoir surjeté le bord inférieur de la manche, j’ai fait un rentré de 1 cm (plutôt que de laisser le surjet apparent) puis un second de 6 cm (soit une valeur totale d’ourlet de 7 cm). On presse bien le tout au fer et voici ce que ça donne (je trouve qu’il est plus simple de faire tout ce travail avant de fermer la manche) :

A 1,5 cm du bord du rentré, j’ai tracé ma future ligne de surpiqûre :

Ensuite, j’ai déplié tout ça pour pouvoir assembler puis surjeter la couture d’assemblage de la manche. J’ai ensuite effectué les deux surpiqûres qui formeront la future coulisse : piqûre nervure pour la première et piqûre à 1,5 cm du bord pour la seconde :

On nous demande ensuite de découdre la couture à ce niveau-là :

Et d’y insérer un élastique :

Perso, je n’ai pas réussi à ce que l’élastique ressorte par la même ouverture, certainement à cause des épaisseurs liées aux coutures d’assemblage… Du coup j’ai modifié l’emplacement de l’ouverture comme le montre la photo ci-dessous (j’ai trouvé ça bien plus facile à gérer même si ça demande ensuite un raccord de surpiqûre) :

En ce qui concerne le bas de la blouse, il s’agit ici d’un double rentré de 0,7 cm :

Voilà pour cette réalisation : une blouse que je compte bien recoudre !