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Le sweat, c’est l’un des incontournables de ma garde-robe, surtout en cette période… Il s’agit ici du Sweat So Classic de Damn Good Caramel.
C’est d’ailleurs entre autres la description que donne la créatrice à ce sweat qu’elle a nommé « so classic » : « L’incontournable sweat shirt comme on l’aime, en molleton et à la coupe confortable. Une pièce ludique dans sa version à empiècements géométriques ou bien version classique à twister dans une jolie maille fantaisie. » Voici le schéma technique :
Ce patron est proposé au format PDF et il coûte 10€. Perso, je l’ai acheté 2€ sur la plateforme Makerist au moment de leurs promotions. C’est donc une sacrée affaire que j’ai faite ! Après, je me pose toujours la question de la rentabilité pour les créateurs indépendants… Damn Good Caramel est une jeune marque de patron. J’avais cousu le blouson Cardan l’année dernière et je pense pouvoir dire que c’est mon coup de cœur patron de l’année 2019 !
J’avais donc très envie de renouveler l’expérience avec ce sweat, même si, il s’agit ici d’un patron bien plus simple et facile à coudre. D’ailleurs le niveau est débutant, ce que je confirme. Si vous avez déjà cousu du jersey, du sweat, pas de soucis ! Seul le détail de la bande d’encolure que j’ai trouvée étroite, demande un peu plus de minutie et de précision.
Le PDF (A4 et A0) propose un système de calque bien pratique, ce qui fait qu’on peut n’imprimer que sa taille. Et puis, ô bonheur, les valeurs de couture sont incluses et elles sont de 0,7 cm ! Parfait pour l’assemblage à la surjeteuse (je précise que le livret présente l’assemblage de ce sweat à la machine à coudre). Ci-dessous, voici le sweat vu sur l’envers :
Côté tissu, il faut évidemment utiliser un tissu extensible de type molleton, sweat… Je vous invite à lire l’article sur les tissus conseillés. Vous l’aurez compris, ce sweat est parfait pour utiliser votre chutes et c’est donc ce que j’ai fait ! Si vous cousez la version simple sans empiècements, sachez qu’il vous faudra 1m40 de tissu.
On retrouve ainsi les chutes de mon cardigan Icône et de mon sweat Aya.
Pour le reste, j’ai utilisé le sweat gris anthracite de chez Driessen Stoffen dont l’envers est doudou. Un plaisir à porter et rapport qualité/prix, c’est parfait puisque ce tissu ne coûte que 6,95€/m. D’ailleurs je vous le montre de façon plus précise en vidéo dans ce podcast dédié à ma commande Driessen Stoffen.
Les instructions de montage sont claires et suffisamment illustrées. Les empiècements du devant sont hyper simples à assembler, ça m’a rappelé la technique du patchwork !
Ce patron est proposé du 34 au 44 et d’après le tableau des tailles, j’ai choisi de coudre la taille 36 et je trouve que ça taille grand mais c’est la coupe/style de ce sweat qui veut ça : c’est un sweat large. D’ailleurs il est clairement écrit dans le livret technique que si on est entre deux tailles, il est préférable de choisir la taille en dessous. Pour vous aider, un tableau des mesures finies du vêtement est indiqué, ce qui vous permet de voir l’aisance qui a été apportée au modèle.
Je le trouve également un peu court. Si c’était à refaire, je le rallongerai de 5 cm. D’autant plus que quand on lève les bras… et bien ça dévoile le ventre si vous n’avez rien mis en dessous. Les emmanchures sont en effet assez basses.
Autre détail qui a son importance : l’encolure est pas mal décolletée devant et dos. De tous les sweats que j’ai cousus jusqu’à présent c’est celui-ci qui est le plus dégagé au niveau de l’encolure et je n’y suis donc pas très habituée. Je regrette un peu de ne pas avoir soutenu les coutures d’épaule avec du framilastic car j’ai l’impression que ça va se détendre un peu au fur et à mesure du porté…
L’encolure est finie par une fine bande. Je la trouve à mon goût un peu trop étroite, ce qui ne facilite pas la pose de celle-ci lors de l’assemblage. Je n’ai pas respecté les crans de montage. Je préfère en effet que la couture d’assemblage de la bande se retrouve au milieu dos de mon sweat plutôt qu’au niveau de l’épaule.
Ca permet entre autres d’éviter les surépaisseurs au niveau de la couture des épaules et celles de la bande d’encolure. Petit conseil au passage, que m’avait donné Marmotta, il est préférable de fermer la bande à la machine à coudre plutôt qu’à la surjeteuse, histoire de pouvoir ouvrir la couture.
Exemple avec ici un jersey de viscose noir.
Avec la surjeteuse :
Avec la machine à coudre :
Les manches sont finies par des poignets :
La bande/ceinture qui finit le bas du sweat :
Voilà pour ce sweat ! Aujourd’hui, c’est le premier jour du déconfinement. Bon courage à toutes celles et à toutes à tous ceux qui reprennent la voie du travail !
Bonjour.. très chouette sweat, et comme tjs, plein de détails et de photos..
😊 merci pour ce partage..
Vraiment très interessant ce pas à pas, ça aide à bien comprendre comment coudre le modèle. Merci
Comme d’habitude, un article très complet qui nous aide ! Merci beaucoup et bonne journée.
Habituellement je n’aime pas trop les mélanges de tissus,mais le tien est très réussi.top.Comme toi je préfère mettre la couture d’encolure au milieu du dos,je trouve cela plus facile car on a le repère du milieu devant,Merci ma belle
Merci Sandrine pour tes encouragements pour le travail !!!
Ton sweat est sympa avec toutes ces découpes. Effectivement, je trouve l’encolure un peu trop échancrée à mon goût, qui dit sweat, dit fraicheur…..j’aurais froid au cou !!!
Bonne reprise à toi également. Bonne soirée Sandrine
Ce « patchwork » permet beaucoup de possibilités à ce sweat,Merci pour avoir mentionné la petite astuce de la bande d’encolure, bonne journée !
merci pour tous les détails
c’est tjrs un bonheur de lire vos articles
confortable sans aucun doute!
Merci à toutes pour vos commentaires sur ce sweat aux jolies découpes ! Quel plaisir de vous lire toutes ! 💖💖💖
J’aime beaucoup les matières le résultat est très harmonieux.
Pourquoi ne pas avoir fait une version montée à la machine à coudre ? Vous auriez utilisé un point zigzag pour l’assemblage des pièces ?
Merci pour cet article. À bientôt pour d’autres 😉
Merci beaucoup Justine ! Pour répondre à votre question, je dirais tout simplement que lorsqu’on a à sa disposition une surjeteuse, ce serait vraiment dommage de s’en priver : rapidité d’assemblage et finitions bien plus soignées qu’avec une machine à coudre (finitions comme dans le commerce). A bientôt !
Merci beaucoup pour c’est détail,vraiment magnifique ……..
1000 Mercis à vous !