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J’aime beaucoup porter des sweats, j’aime beaucoup porter des tuniques… Ce patron était donc parfaitement adapté à mes envies du moment !

Il s’agit du patron Aya de L’Usine à Bulle. Je l’ai acheté au format PDF sur la plateforme Makerist à un prix défiant toute concurrence (2€, durant leur promotion de folie) alors qu’il coûte en réalité 9,70€. Je n’avais encore jamais cousu de patron de cette marque mais je suis avec beaucoup d’intérêt les vidéos postés sur le compte Youtube de la créatrice. C’est à présent chose faite avec ce sweat Aya !

Voici la description du patron par la créatrice : « Le Sweat Aya est féminin et confortable. Cousu dans un molleton bien épais il sera votre meilleur allié cocooning. Son gros col le rend douillet à souhait. Sa coupe évasée et asymétrique lui donne un côté très original. Deux poches plaquées gardent vos mains bien au chaud. Les manches bien longues accentuent encore cette sensation. Et les finitions sont pensées pour être faciles à réaliser grâce aux bandes qui remplacent les ourlets. »

Voici le schéma technique :

Comme vous pouvez le constater, j’ai modifié le patronage parce que le côté asymétrique ne me plaisait que moyennement. Idem pour la bande d’ourlet, j’ai personnellement préféré coudre un ourlet simple, histoire d’accentuer le style tunique. Je me suis alignée sur les pièces dos pour obtenir un devant aussi long que le dos.

Côté taille, le patron est proposé du 34 au 52 pour une stature moyenne d’1m65 (je mesure 1m68). Pour choisir ma taille, je n’ai tenu compte que de mon tour de poitrine car le bas du sweat est suffisamment évasé. J’ai ainsi cousu la taille 36 et j’en suis ravie !

Côté tissu, il est recommandé d’utiliser un tissu de type sweat, molleton… Un jersey donc ayant de la tenue et étant extensible à 20 %. Le métrage nécessaire est de 1m90 à 2m30 selon la taille choisie. J’ai pour ma part pioché dans mon stock deux tissus, histoire d’écouler ce que j’avais… Il y a donc un jersey façon nid d’abeille acheté chez Moline (12€ les 3 mètres) avec lequel j’avais déjà cousu un sweat. Pour le second tissu, c’est un velours ras noir que j’ai dans mon stock depuis des années et qu’on m’avait donné. Le seul hic, c’est que ce velours n’a quasi aucune élasticité… mais associé à l’autre jersey et bien ça fonctionne parfaitement !!!

Je suis absolument fan de cette association. Quand on coud comme moi du ton sur ton, c’est finalement pas mal de jouer sur les textures, ça donne un certain cachet, une certaine originalité…

Côté difficulté, c’est un niveau 2/5. Les instructions de montage sont claires et suffisamment illustrées et détaillées.
Les valeurs de couture sont incluses et elles sont de 1 cm pour un assemblage à la machine à coudre (perso j’ai cousu ce sweat à la surjeteuse). Comme il s’agit d’un patron destiné à la base aux débutants, je pense qu’il aurait été bien que les marges de couture soient réglées à l’équerre. Voici ce que la créatrice précise dans son livet technique :

Autre point (c’est un détail) : en coupe à plat, on a pour habitude de placer la pièce milieu devant sur la droite et la pièce milieu dos sur la gauche. Ici les pièces 1, 2, 5 et 6 sont dirigées / dessinées du même côté. Je vous rassure, ça n’a aucune incidence pour la suite mais c’est assez curieux de voir ça. Peut-être est-ce pour faciliter le placement des pièces patron sur le tissu ?

Revenons à présent plus en détail sur les détails justement de ce sweat.

J’aime bien le col long et large. C’est vrai que ça lui confère un style douillet ! L’encolure est suffisamment large pour y faire passer la tête, même avec mon velours qui n’est pas très extensible.

J’aime beaucoup les poches plaquées, ça donne du style à ce sweat !

Pour l’entrée de poche, il est prévu une bande/empiècement qui est plié en deux, ça donne un joli fini. Elle se coud comme pour une bande d’encolure sur une encolure : elle est plus petite que la poche et il convient donc de l’étirer pour qu’elle s’adapte correctement à la dimension de la poche.

Le montage est assez astucieux et donc facile à coudre car les poches sont prises entre deux découpes.

Pour la finition du bas du sweat, j’ai opté pour un ourlet large réalisé à la recouvreuse (plutôt qu’une bande d’ourlet) :

Les manches sont longues et finies par un poignet de manche. Il est indiqué de coudre deux fils de fronces au niveau de la tête de manche, ce que je n’ai pas fait. J’ai assemblé la manche directement sur l’emmanchure et j’ai géré l’embu sans difficulté.

Je précise par ailleurs que j’ai allongé la dimension du poignet du fait de mon tissu peu extensible.

Si c’était à refaire, je pense raccourcir les manches car elles sont un poil trop longues :

Voilà pour ce sweat long que je suis ravie d’avoir cousu.