Quand j’ai vu la robe Orchidée, l’un des derniers patrons de Deer and Doe, je n’ai pas hésité une seule seconde : aussitôt vu, aussitôt acheté !
Voici la description faite par la marque : « Robe et haut froncés au décolleté en V avec boutonnage à brides et manches volumineuses. Version A robe midi fermée par un zip invisible, version B top court à volant. »
Le schéma technique :
Ce patron existe au format PDF (11€) mais aussi au format pochette au prix dérisoire de 14€ frais de port inclus. Le coût a en plus de cela été diminué pour fêter le lancement de cette nouvelle collection. Du coup, j’ai payé mon patron 12,60 € frais de port inclus ! Moi je dis merci Deer and Doe !
Côté tailles, le patron est proposé du 34 au 46 pour la version pochette et du 34 au 52 pour la version PDF. A noté qu’il est proposé un tableau avec les mesures finies du vêtement, ce qui permet de se rendre compte de l’aisance apportée au modèle. En l’occurrence, la robe est hyper ajustée à la taille (4 cm d’aisance) et très évasée pour la partie jupe (79 cm d’aisance). Comme il y a très peu d’aisance à la taille, faite attention ! Chez Deer and doe, je fais pile-poil la taille 36 pour le tour de poitrine et pour le tour de taille. Du coup, j’ai cousu intégralement la version top en taille 36 et ma foi ça me va bien mais vous verrez plus bas que j’ai procédé à quelques modifications…
Côté tissus, voici les tissus conseillés : batiste, voile de coton, plumetis, broderie anglaise. Je suis étonnée que le crêpe ou la viscose ne fasse pas partie des étoffes proposées… De tout façon, je n’ai pas suivi les recommandations de la marque, j’ai voulu tenté dans une cotonnade qui s’apparente davantage à de la popeline (clairement je prenais un risque car ce tissu est bien plus épais que ce que Deer and Doe préconise). C’est un coupon qui m’a été offert par Anne alias @annelechat qui faisait un vide tissu sur son Instagram. Merci Anne ! J’en ai donc profité pour lui acheter du milano et elle a gentiment ajouté dans mon paquet ce coupon d’env. 1m30 et dont l’imprimé me plaisait grandement ! J’ai en revanche dû jouer à tétris pour couper toutes les pièces dans ce coupon mais j’y suis arrivée grâce à quelques subterfuges dont je vous parlerai plus bas. A noter que la version robe est très gourmande en tissu (au minimum 3m10 + 2m50 pour la doublure / laize 1m50) et c’est personnellement un point qui m’a de suite conduite à coudre ce patron en version top plutôt qu’en version robe.
Côté niveau : il est écrit 4/5 soit un niveau avancé. Mis à part le zip invisible, la doublure et la boutonnière à brides il n’y a pas de difficultés majeures. Si vous cousez la version top, exit le zip car la blouse s’ouvre au milieu devant grâce à des boutons. Et si, en plus de ça, vous faites comme moi et que vous optez pour des parementures plutôt qu’une doublure, et bien ça fait une 2ème difficulté en moins. Il ne reste plus que la boutonnière à brides et là mes ami(es), qu’est-ce que j’ai bien sué !!! Ce n’est pas une mince affaire, je vous le dis ! Si vous redoutez (comme moi !) cette étape, je vous suggère d’acheter un ruban/galon à boutonnières déjà tout fait ! ça se vend au mètre mais attention : il faut veiller à ce que la boutonnière ne soit pas trop petite. Par exemple, ici j’avais dans mon stock ce ruban dont la boutonnière est prévue pour des boutons à tige/queue de 4 mm. Autant vous dire que c’est minuscule ! C’est même inutilisable car où trouver des boutons si petits ? Si vous le savez, ça m’intéresse !
J’ai donc fait quelques recherches de mercerie en ligne qui en vendent mais je ne sais pas du tout ce que ça vaut… il existe des bandes à brides élastiques (ou pas) comme par exemple chez Rascol ou Ma petite mercerie. Par contre, si vous optez pour ce genre de galon, faites attention car ça risque de changer le positionnement et le nombre des boutons par rapport à ce que Deer and Doe prévoit…
Toujours est-il que j’ai tout de même décidé de suivre la méthode de Deer and doe pour réaliser nos propres boutonnières à l’aide d’un gabarit et d’un cordon. Dans l’épisode n°78 du podcast d’Alice alias Le Lapin d’Alice 2.0, elle suggérait d’utiliser un cordon élastique et c’est donc ce que j’ai fait. Verdict j’ai bien fait car je n’avais en effet pas de boutons à tige d’un diamètre maxi de 9 mm, comme le conseille Deer and Doe (le fait que le cordon soit élastique, ça permet de prendre un bouton d’un diamètre supérieur). J’ai cherché mais je n’ai pas trouvé de boutons à tige inf. à 9 mm dans la mercerie où je suis allée. Je me suis donc dit que j’allais aller chez AFRIM Miftari Couture, l’atelier qui a repris la suite de Mireille Boutonnière, en achetant des boutons recouverts dans le même tissu que mon top.
Hélas la plus petite taille proposée était 12 mm. Tant pis, puisque j’y étais, je les ai quand même faites faire à cette dimension-là. A noter que ça m’a coûté 0,60€ pièce, ce que je trouve tout à fait raisonnable (soit 4,20€ les 7 boutons). Si vous vous souvenez bien, j’avais acheté un kit sur amazon pour recouvrir moi-même des boutons. J’aurais donc clairement pu éviter de les faire faire mais voilà, ça me faisait plaisir de faire travailler ce nouvel atelier. J’ai beaucoup aimé l’accueil qui m’a été réservé ce jour-là, le personnel est non seulement compétent et professionnel mais aussi d’une grande gentillesse. Ça fait drôlement plaisir ! J’ai donc eu l’occasion de discuter un peu avec la personne qui s’est occupée de moi. Sachez que c’est situé sur le même trottoir que Fil 2000 et que c’est ouvert à tous (particuliers, étudiants, professionnels) du lundi au vendredi de 9h à 18h30 sans interruption.
Ils ont repris le matériel et les machines de M. Mireille mais sachez qu’ils sont avant tout un atelier de confection et de prototypes pour les maisons de luxe et les défilés. Ce qui explique la grandeur de la pièce, les tables de travail et les piqueuses plates. Bref, c’est un espace de travail qui fait rêver !
Pour en revenir à cette boutonnière, j’en ai bien bavé, y’a pas d’autres mots… Déjà en ce qui concerne la partie décalquage ! J’ai voulu faire ça avec du papier carbone mais ça ne marquait pas bien mon tissu, du coup j’ai mesuré et reporté sur mon tissu chaque repère/espacement. Travail fastidieux, je vous le dis !
Une fois cette étape faite, on s’occupe du cordon (il y a là aussi un gabarit) qu’il convient ensuite de positionner sur le tissu, en respectant minutieusement le marquage puis de le coudre en place. Là aussi c’est une étape que j’ai trouvée difficile… Là encore deux astuces :
– Option 1 : maintenir le cordon en place grâce à du masking tape comme l’a fait @sev_4_u
– Option 2 : maintenir le cordon par un ruban double face, ce que j’ai fait. Par contre, la façon dont je l’ai placé ce n’est pas terrible car l’aiguille vient piquer dans ce ruban adhésif, ce qui encrasse l’aiguille… Je vous conseille donc de ne pas faire comme moi et de faire plutôt l’option 1 (pas testé mais ça semble fonctionner).
Sur la photo ci-dessous, j’ai placé du papier de soie pour que ça glisse mieux sous le pied de biche mais c’est loin d’être une réussite… Je crois que c’est bien aussi de vous montrer ce qu’il ne faut pas faire !
Pour la suite, je vous renvoie aux explications du livret.
Voici le résultat final, une fois que la bride a été cousue au corsage. On voit qu’elle est prise en sandwich entre les deux épaisseurs.
Sur l’extérieur :
Sur l’intérieur :
Voilà pour la Bride ! Revenons maintenant à la présentation de ce patron qui m’a de suite plu : je trouvais la version top littéralement féminine et ravissante avec ce joli décolleté en V, cette ceinture qui souligne la taille et cette petite basque froncée qui donne à cette blouse un charme tout particulier !
Il y a tout de même trois choses qui me plaisaient moins mais c’est ça qui est formidable en couture, tout détail peut être modifié à notre guise ! Tout l’intérêt donc de coudre une version top plutôt qu’une version robe longue car si c’est raté, et bien ça fait tout de même mal au cœur de bousiller 3m40 de tissu, vous en conviendrez…
Parmi ces trois détails qui n’avaient pas mon assentiment total (c’est avant tout un avis personnel, une question de goût et de préférence…) il y avait :
1/ Les fronces au niveau de l’épaule devant : je n’aime pas en général quand les fronces sont positionnées au niveau de l’épaule car sur ma morphologie, ça a tendance à devenir des boursouflures disgracieuses.
SOLUTION > voir explications ci-dessous
2/ Les manches ballons froncées à l’emmanchure sont trop volumineuses à mon goût.
SOLUTION > je les ai carrément changées. Pour ce faire, j’ai pris le patronage des manches du patron de la robe Magnolia de Deer and Doe en ajoutant 1,5 cm côté dos pour la taille 36 et en raccourcissant la manche de 22 cm, histoire que les manches soit 3/4. C’est du bidouillage, j’en conviens mais le résultat est tout à fait satisfaisant.
3/ La basque est trop courte pour moi (je porte peu de pantalon ou de jupe taille haute).
SOLUTION > je l’ai tout simplement allongée de 12 cm et comme la pièce est ensuite pliée en deux, ça ne fait au final que 6 cm de plus. Perso, je trouve ça très bien comme ça. Et puis de toute façon, je n’avais pas assez de tissu pour prolonger davantage…
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En ce qui concerne les fronces au niveau de l’épaule devant, j’ai donc revu le patronage du corsage en m’appuyant sur le tuto de Deer and doe pour faire un ajustement fortes/petites poitrines.
Par un jeu de bascule de pinces, j’ai supprimé toutes les fronces situées à l’épaule et les ai transférées à la taille. Le résultat est ainsi bien plus satisfaisant !
A noter que l’apex du buste (pointe de la poitrine) n’apparaît pas sur le patronage de Orchidée. J’en ai fait part sur le blog de Deer and Doe dont voici notre échange (la réponse de Deer and Doe ne fait pas du tout avancer le schmilblick…) :
Bref, si ça peut vous aider, moi j’ai positionné l’apex à 9 cm du milieu devant et à 11 cm du bord inférieur :
Voici donc ci-dessous, comment je m’y suis prise pour supprimer les fronces au niveau de l’épaule… Je ne suis pas sûre que la méthode soit tout à fait académique mais elle a en tout cas le mérite de fonctionner (en tout car pour moi) et c’est bien là l’essentiel !
1/ Noter sur le patronage l’apex puis tracer les lignes verticales indiquées par Deer and Doe.
2/ Mesurer la longueur de la ligne d’épaule côté dos (sans la pince). Noter cette valeur qui vous sera utile par la suite.
3/ Découper sur les lignes verticales en veillant à laisser quelques millimètres au niveau de la partie centrale (apex) :
4/ Pivoter la partie droite du corsage vers la gauche : la ligne d’épaule se chevauche, la ligne de taille s’ouvre et donc s’agrandit :
5/ Pivoter jusqu’à obtenir la même longueur que la ligne d’épaule côté dos que vous avez mesurée tout à l’heure :
6/ Une fois que c’est bon, scotcher en place puis retracer la ligne d’épaule (ligne droite).
7/ Pour le bas du corsage, ajouter du papier, scotcher puis retracer la ligne de taille.
Voici la différence avant / après :
Voici la différence avant après (au niveau de l’épaule dos/devant). Une fois que la pince dos sera cousue, la longueur des lignes d’épaules sera alors identique.
Et voilà le résultat final : les épaules devant ne sont plus froncées. J’ai donc un peu plus de matière / de fronces sous poitrine mais je trouve ça tout à fait correct.
En ce qui concerne le livret d’instructions, il semble à priori clair et suffisamment illustré mais je ne l’ai cependant pas vraiment lu car je n’ai pas suivi la gamme de montage…
J’ai en effet opté pour des finitions différentes, en l’occurrence ici des parementures plutôt qu’une doublure. Pourquoi ? Tout simplement par économie de tissu et puis comme c’était la première fois que je cousais ce patron, je n’avais pas envie de gâcher trop de tissu au cas où le résultat final serait décevant ou raté…
Avant d’aller plus loin, je vous montre l’envers de mon top, histoire de vous rendre compte des finitions intérieures que j’ai faites.
Le devant :
Le dos :
L’encolure dos :
Deer and Doe nous conseille d’utiliser un droit-fil thermocollant au niveau de l’encolure, d’entoiler la ceinture et la bride, ce que je n’ai pas fait. Comme j’ai prévu des parementures plutôt qu’une doublure intégrale, j’ai donc entoilé les pièces parementures devant et dos. En ce qui concerne la ceinture, comme elle est doublée, j’ai eu peur que ça fasse trop d’épaisseurs (j’utilise ici un coton assez épais), idem pour la bride qui est prise en sandwich.
Il y a des pinces au niveau de l’omoplate. Perso, c’est quelque chose que je retirerai pour la prochaine fois car je ne trouve pas ça très esthétique (et puis sur ma morphologie, je ne suis pas sûre que ça apporte quelque chose…). Ici mon tissu imprimé rend la chose plus discrète, heureusement.
C’est un patron qui aime les fronces ! Il y en a au niveau des épaules, de la tête de manche, en haut de la jupe/basque devant & dos et au bas du corsage devant & dos… pfffiou, ça en fait des fronces ! Perso, ce n’est pas ce que je préfère en couture, mais bon…
Pour la finition du bas des manches, j’ai suivi ce que préconisait Deer and Doe, à savoir un double rentré de 1 cm dans lequel on insère un élastique de 7 mm (Pour info, la dimension de l’élastique n’est pas indiquée, à nous d’en déterminer la valeur). Je rappelle qu’ici j’ai allongé les manches pour avoir une version manches 3/4. Lors de mon essayage j’ai opté pour un élastique de 24 cm de long (dont 1 cm de recouvrement), histoire que ça reste confortable au porté et que ce ne soit donc pas trop serré.
Comme vous l’avez peut-être remarqué, je porte en dessous de ce corsage un débardeur car l’encolure est tout de même pas mal décolletée et le fait que le top se positionne bord à bord au niveau du milieu devant, et bien… au porté ça bouge et donc ça s’ouvre, ce qui peut ne pas être des plus esthétiques !
Le fait aussi que la basque ne soit pas boutonnée, ça crée également un interstice (donc vous savez ce qu’il vous reste à faire si vous ne voulez pas qu’on voit votre ventre !) :
Lors de cette séance photo, je me suis rendue compte qu’on pouvait aussi bien porter ce top ouvert ce qui en ferait en quelque sorte une petite veste :
Je vais à présent vous montrer en images de quelle manière j’ai assemblé ce top. Il y a évidemment plusieurs méthodes (et certainement meilleures que la mienne) mais je vous montre ici comment j’ai procédé (en gros et sans trop rentrer dans les détails) pour gérer les parementures, la ceinture et les basques. Je me dis que ça pourrait peut-être en intéresser quelques-unes (et puis c’est un bon mémo pour moi !).
Dans un premier temps j’ai cousu le corsage devant + dos + ceinture extérieur comme indiqué dans le livret.
Ensuite il faut créer des parementures devant & dos. Pour ce faire, il existe plein de tutos sur le net, je vous invite donc à aller chercher l’info. Ici ma parementure fait 6 cm de large (valeurs de couture incluses).
On assemble la parementure dos à celle du devant puis on surjette le bord extérieur. On assemble ensuite la ceinture int. dos à la ceinture int. devant (je vous passe les étapes de repassage mais ça vous le savez : c’est essentiel !). Une fois que c’est fait, on vient assembler le bas de la parementure devant au bord supérieur de la ceinture devant comme ci-dessous et on couche les valeurs de couture vers le bas :
Sur la photo ci-dessous, on voit que j’ai préformé au fer un ourlet de 1,5 cm sur le bord supérieur de la ceinture :
On positionne notre ruban à brides sur le milieu devant du corsage en suivant les instructions données dans le livret :
On épingle la parementure/ceinture sur le devant du corsage comme ci-dessous :
N’hésitez pas à marquer à la craie vos repères et vos lignes de couture. Pensez à bien arrêter la couture à 1,5 cm du bord inférieur de la ceinture (marquer ici d’une croix) :
On coud donc tout du long à 1,5 cm du bord. J’utilise ici mon pied de biche Pfaff qui me permet d’être précise (j’en parle notamment ici), c’est le pied guide de couture avec système IDT n° 820772096 :
Ensuite on crante et on dégarnit les marges de couture. On peut également effectuer une sous-piqûre pour que la parementure viennent bien se plaquer sur l’intérieur, ce que je n’ai pas fait ici.
Après, on coud la basque selon les indications du livret et voici ce qu’on obtient, le haut et le bas :
Pour le corsage, la ceinture intérieure est laissée libre comme le montre la photo ci-dessous :
La ceinture intérieure n’est cousue que sur le milieu devant, la bride est ainsi prise en sandwich entre les deux épaisseurs :
Ensuite, on vient froncer la partie supérieure de la basque et une fois que c’est fait, on va venir l’insérer entre la ceinture extérieure et la ceinture intérieure.
Pour ce faire, il faut la caler tout contre la couture d’assemblage comme ci-dessous. IL faut être précis histoire que tout s’aligne ensuite correctement :
D’autres photos pour mieux comprendre le principe :
On épingle bien le tout puis on coud tout du long à 1,5 cm du bord : la basque est ainsi prise en sandwich entre les deux ceintures :
On dégarnit les angles. On peut aussi dégarnir les marges de couture de moitié (ce que je n’ai pas fait ici et je le regrette car ça crée beaucoup d’épaisseurs !)
Puis on retourne sur l’endroit. Voici ce qu’on obtient :
Je vous montre ci-dessous l’ourlet du bord supérieur de la ceinture intérieure qu’on avait préalablement préformé au fer.
Il suffit ensuite de plaquer le bord de cette ceinture sur l’intérieur du corsage puis de coudre à la main avec un point invisible. Et voici le résultat final :
On vérifie que la basque s’aligne bien dans la continuité de la ceinture :
En ce qui concerne la manche… avant de fermer la manche, j’ai pré-former au fer un double rentré de 1 cm, ce qui facilite ensuite grandement les choses (chouette astuce reprise de Maëlig / Nos jolies escapades). Il est en effet plus facile de le faire à cette étape-là car une fois le dessous de manche cousu, c’est une zone qui devient alors moins accessible.
Pour être plus précise, je marque toujours mes ourlets à la craie :
Voici le résultat final, une fois l’ourlet piqué et l’élastique inséré :
Voilà pour ce top Orchidée ! Je pense vous avoir tout dit mais si vous avez des questions, n’hésitez pas !
Couture très détaillée, j’avais trouvé ce modèle de top très joli mais vraiment beaucoup beaucoup trop court de buste et j’ai renoncé.
Merci pour ce partage et tous les détails donnés.
Cette tunique est superbe comme d’hab. Merci est bravo. Moi j’ai une machine PFAFF mécanique avec double entraînement que j’ai acheté en 1998. Je voudrais bien acheter le pied de biche mais j’ai peur qu’il ne s’adapte pas à ma machine. Je vais voir sur la toile si c’est possible. Bises et merci encore.
Merci Joëlle ! Oui, il vaudrait mieux vérifier avant d’acheter !!!
Ah, mais quel talent !!! Pour coudre évidemment, mais aussi pour communiquer sur le plan pédagogique. Une vraie leçon de couture, généreuse en détails photographiés et commentés. De plus, vous donnez des idées pour se lancer dans des expériences « modifications ».
Et comme il est beau ce top romantique. Il vous va à merveille.
Un petit PS pour la peluche précédente : même si elle n’est pas adaptée pour des bébés, il n’y aurait aucun problème pour l’offrir à des enfants plus grands, et même les enfants de 5 ans et plus adooooorent ce genre de peluche !
Merci beaucoup Anne pour votre message qui me fait drôlement plaisir !!!
Bravo pour ce travail de couture et d’explications. Très beau corsage mais qui demande un très grand savoir-faire que vous maîtrisez. Donc clairement pas pour moi , de toute façon je ne suis pas dans les tailles proposées et j’ai un problème de scoliose qui serait très visible avec ce genre de patron . Dommage, il ne me reste plus qu’à l’admirer sur les autres .. Mais je suis très impressionnée par ce tuto , l astuce pour supprimer des fronces sur l’épaule devant est à retenir . Merci 🙏
J’ai cousu la version robe et je l’adore . Je n’ai utilisé que 2,20m de tissu et elle m’arrive à mi- mollet . Bien-sûr , je ne mesure que 1,52 m mais tout de même , ils ont du surestimer le métrage nécessaire.
J’ai gardé la grosse manche et les fronces aux épaules , c’est plutôt mieux pour ma morphologie .
Par contre , j’ai renoncé à utiliser leurs explications pour les brides boutonnières et j’ai utiliser un galon à brides et fait recouvrir mes boutons . J’ai ajouté une sous- patte pour que l’intérieur soit propre et posé une parmenture . Je suis vieille école , je trouve que ça fait plus « couture ».
Si je devais coudre à nouveau ce modèle , j’essaierais de modifier la profondeur du décolleté , un peu profond pour moi.
Merci pour toutes ces précisions ! Excellente idée que d’avoir ajouté une sous-patte, c’est d’ailleurs ce que je ferai pour ma prochaine version. Bon week-end !
Bravo pour ce si joli top et un grand merci pour le partage des informations, indications et savoir-faire ! Orchidée est l’un de mes prochains projets et je crois que je reviendrai quelques fois sur cet article.
Waouh! merci de vos conseils éclairés! !toujours aussi précis, cette marque devrait vous récompenser, car sans vous la plupart de ces patrons seraient abandonnés en cours de route!! c’est un plaisir de vous lire et aussi de voir le résultat votre travail !
merci a vous!
cordialement AUDE LAURE
bonjour Sandrine,
Bon anniversaire , oui, on se bonifie avec les années, (méthode Coué)
et j’aurais bien partagé le pouliguannais.!
Merci pour l’adresse,du nouveau Mr Mireille, je parlais encore de l’ancien avec regret ce matin. Il était si sympathique.
Bel été à tput le monde
Jeanne…..
alors: TRÈS BON ANNIVERSAIRE!!! nous fêtons ce mois ci , l’anniversaire de personnes formidables!! lol..(c’est le mien demain!!) lol
Aude Laure
Avec retard, happy birthday chère Aude Laure !!!
Merci pour votre partage de connaissances et techniques si précis et pédagogique ! J’en profite avec grand plaisir.
Vos astuces de transformations détaillées me seront très utiles ! 🙏🏼
Amicalement Aline
Bonjour Sandrine,
Bien que je ne sois pas fan des tops à basque, je trouve ta blouse très jolie. Le tissu est superbe et le détail de boutonnage charmant.
Les tarifs de AFRIM MIREILLE sont super intéressants : elles ont bien de la chance d’avoir de telles boutiques, les Franciliennes !
Merci à toutes pour vos commentaires enthousiastes ! Vive la couture !!!
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