Après vous avoir présenté la première partie de ces cours du soir, je vais vous parler plus en détail de notre première étude de cas : le pantalon.

• A partir d’une base de pantalon en taille 38, nous avons construit, par la technique de coupe-à-plat, un pantalon de ville et nous en avons réalisé un prototype en suivant une gamme de montage industrielle.
• Le « contrôle qualité » a été fait mais hélas, le pantalon ne convenait ni à ma morphologie, ni à mes attentes en matière d’esthétisme. Cette toile n’a donc pas été cousue dans une autre matière d’oeuvre…

Voici la toile de mon pantalon : en version raccourcie (short) car c’est cette partie-là que je voulais travailler. Hélas, le mannequin que j’avais sous la main ne faisait pas la taille 38…

Le devant, de plus près :

Le dos :

Vue sur l’intérieur :

Le détail des poches du devant (inspirées de celles du Safran de Deer & Doe):

celles du dos :

Les empiècements du dos :

La braguette, la fameuse !

La ceinture, qui est finie par une parementure intérieure :

Parlons à présent patronage ! Voici tout d’abord ce que j’avais en tête (c’était mon projet pour le défi « je couds ma garde-robe capsule 2017« ) :

Nous sommes parties d’un gabarit de base en taille 38 et nous avons apporté au patron les modifications que nous souhaitions…

Pour ma part, je suis allée à l’essentiel : j’ai abaissé la taille pour avoir un pantalon taille basse, j’ai ajouté une ceinture en-forme, des poches cavalières (qui forment un angle), le pont et le sous-pont (braguette) :

Et au dos, j’ai créé un empiècement et j’ai ajouté des poches plaquées.

Une fois le patron réalisé et après avoir vérifié que tout coïncidait correctement, nous avons relevé toutes les pièces et les avons coupé dans de la toile (certaines se sont lancées directement dans la coupe de leur joli tissu) :

On a commencé par travailler sur le devant du pantalon, avec tout d’abord les poches :

Nous avons ensuite abordé le passage le plus difficile du pantalon : la braguette. J’ai suivi la technique proposée par le professeur. Pour ma part, je ne suis pas vraiment contente du résultat obtenu car mon sous-pont était trop court : le zip est donc apparent sur l’envers… Définitivement, la technique de la braguette que je vous conseille est celle utilisée pour le pantalon Ginger de Closet Case files ! Y’a pas photo !

On passe ensuite au dos avec l’empiècement et les poches plaquées, pas de difficultés particulières…

On a ensuite assemblé le devant au dos par les coutures de côté, c’est la première fois que je voyais ça… Pourquoi pas… Cette façon de faire, permet en fait de faire les surpiqûres au niveau des jambes extérieures. Mais je préfère tout de même la méthode traditionnelle.

Vient ensuite la couture de l’entrejambe puis de la pose de la ceinture. En ce qui concerne la ceinture, la parementure est fixée en cousant dans le sillon de la ceinture :

Le bord de la parementure est tout simplement surjeté. Certaines ont mis un joli biais !

Voilà pour cette toile de pantalon, qui restera donc une toile !

Le prochain article sera consacré à la veste tailleur !