Curieusement je n’avais pas de veste en jean (bleu) dans mon dressing cousu main…



Cette veste Pilar est pour moi la pièce iconique de la marque de patron Maison Fauve. J’ai eu un véritable coup de cœur dès la sortie du patron. J’ai cependant attendu que celui-ci sorte au format PDF pour me l’acheter (11,90€).
Voici la description faite par la créatrice : « PILAR, c’est le blouson dont nous rêvions chez Maison Fauve : une jolie coupe droite, ni trop large, ni trop courte et des finitions surpiquées. Mais nous sommes incorrigibles et nous ne pouvions nous passer de détails signatures pour ce beau patron : un travail de pinces piquées sur le devant du blouson et la possibilité de coudre un joli dos avec un pli creux pour twister l’emblématique pièce en jean ou un dos sans pli. »
Voici le schéma technique :

Voici ma version à plat :


Comme vous pouvez le constater, j’ai opté pour la version dos avec pli creux :

Et côté modifications, j’ai notamment doubler intégralement la veste !


C’est le premier patron que j’achète de cette marque. J’ai à ce jour cousu deux de leurs patrons qui avaient été généreusement offerts à l’époque par Maison Fauve et un caraco qui faisait partie d’un magazine Modes & Travaux. J’ai donc à ce jour cousu la blouse Tribeca, la blouse Panama et le caraco Cédrat :
Autant j’aime l’originalité de leurs modèles autant je ne suis pas des plus emballée par leurs livets techniques. Pour la veste Pilar, par exemple, les instructions de montage comportent 16 pages mais on peut diviser le tout par deux puisque les explications sont à la fois en français et en anglais. Côté design, la mise en page est très basique, c’est très compact, ça manque de modernité… et il y a quelques petites coquilles. Du coup, je n’ai pas suivi le livret technique, j’ai préféré regarder le pas à pas en vidéo qui est disponible sur la chaine YouTube de Maison Fauve. Le tuto est bien fait et il aide considérablement à comprendre toutes les étapes successives de cette veste.
J’ai donc opté pour le patron PDF. Il est proposé avec calques de tailles, ce qui nous permet de n’imprimer que la ou les tailles sélectionnées et les marges de couture sont incluses (1cm). Les 33 feuilles au format A4 s’assemblent bord à bord, il n’est donc pas besoin de découper les marges blanches avant de scotcher les feuilles. Gain de temps fort appréciable !

Par contre, certaines lignes du tracé ne s’impriment pas car positionnées pile au niveau du bord de la feuille… Du coup, c’est à nous de prolonger les lignes correctement, ce qui est plutôt délicat pour l’extrémité de la ceinture et du bas de manche…

J’ai cousu ma version dans ce denim bleu clair acheté 18,90€/m dans la boutique Tissus Reine à Paris, grâce à mon mari qui m’avait offert pour mon anniversaire un bon d’achat à utiliser dans cette jolie boutique. Un tissu de bel qualité composé de 98% coton et de 2% élasthanne.


Un tissu de bel qualité mais qui sentait ultra mauvais… J’ai donc dû le laver 3 fois dont une fois au pressing pour en venir à bout… Petite astuce au passage… Ce genre de tissu a la fâcheuse tendance de ressortir de la machine à laver avec de grandes traces de marbrures… Le problème vient en fait de la vitesse d’essorage. En mettant la T°C à 30° et l’essorage à 400 tours/minutes (au lieu de 1200), le tissu est ressorti, certes moins essoré, mais surtout intact ! J’étais trop contente !
Côté tailles, ce patron est proposé du 34 au 52. J’ai pour ma part cousu la taille 36 et n’ai procédé à aucun ajustement. Il y a un tableau avec les mesures finies de la veste, ce qui nous permet de nous rendre compte de l’aisance apportée au modèle.


La coupe est droite et l’aisance tout à fait correcte et confortable pour pouvoir porter en dessous autre chose qu’un t-shirt.


J’ai en revanche apporté quelques modifications. Je vous avais en effet demandé sur mon compte Instragram vos remarques & conseils sur cette veste Pilar et vous avez été nombreuses à me répondre. J’en ai donc tenu compte, ce qui m’a ainsi permis de faire les modifications suivantes :
> Ajout d’une doublure intégrale. Toutes les coutures intérieures sont surfilées, ce qui n’est pas dérangeant en soi puisqu’il s’agit d’une veste en jean mais mon tissu s’effilochant beaucoup, je n’ai pas hésité très longtemps…
> Poches agrandies et déplacées sur le côté : vous avez été nombreuses à me dire que les poches étaient trop petites pour y loger les mains. Vu où elles étaient situées (au niveau de la découpe devant), j’ai donc dû les déplacer sur le côté. Ce qui m’a ainsi permis d’élargir la pièce patron en conséquence.
> Grand pli du dos : là encore vous avez quelques-unes à me dire que le pli avait tendance à s’ouvrir de façon inélégante une fois la veste portée. Pour y remédier, j’ai donc glacé le pli sur l’intérieur pour que les deux épaisseurs restent bien solidaires entre elles. Hélas ça n’a pas été suffisant… Marion de chez Blondie Mercerie a fini par fixer définitivement les plis, à étudier…
> Autre détail : je n’ai pas suivi toutes les recommandations en ce qui concerne les surpiqûres. Je les ai en effet revues à certains endroits, question de préférences personnelles (poche, ceinture, poignets. Pas de surpiqûre au niveau de la tête de manche).
Passons à présent à la présentation plus détaillée de cette veste…
Le détail qui fait toute l’originalité de cette veste est, entre autres, les pinces piquées sur l’endroit au niveau de l’empiècement devant :



Autre détail de cette veste : le dos avec ce grand pli croisé qui fait également toute l’originalité de ce patron :



Le col de cette veste se coud très facilement car il est pris en sandwich entre l’encolure et les parementures.

Pour obtenir un col bien pointu, j’ai utilisé ma presse en bois et la technique du fil. Si vous ne connaissez pas, j’en parle notamment ici.




J’ai opté pour des pressions de 15 mm de la marque Prym.

J’ai au final opté pour les pressions bronze/laiton et je trouve que ça contraste joliment avec la couleur bleu jean de ma veste.




Les poches poitrine avec rabats :



Les manches longues finies par des poignets boutonnés finis en pointe :



Idem pour la ceinture :


Et pour les passants :




Cette veste a des poches mais moi je les ai déplacées sur le côté comme je vous l’ai indiqué plus haut, ce qui n’est pas forcément une bonne idée car elles sont du coup positionnées trop en arrière…



Côté surpiqûres, j’ai opté pour un fil contrastant. J’hésitais entre deux teintes : l’une bleue, ton sur ton pour des surpiqûres discrètes et l’autre ocre pour des surpiqûres bien visibles. Sur Instagram, vous avez tranché et j’ai donc suivi vos conseils et je ne regrette pas du tout ce choix.

J’ai acheté ce fil chez Fil 2000. L’épaisseur est ici de 80 mais je pense que ça aurait été mieux avec un fil plus épais comme le fil spécial Denim de chez Gütterman dont l’épaisseur est de 50 (fil que j’avais utilisé pour l’un de mes Ginger jeans).

Opter pour des surpiqûres contrastantes ça demande davantage de minutie et de précision. Il faut en effet que le point soit beau et régulier tout du long… mais c’est aussi un chouette challenge !
Côté couture, cette veste n’a pas été difficile à coudre. Elle m’aura en revanche demandé du temps, de la concentration, de la réflexion et surtout beaucoup de minutie pour obtenir un résultat à la hauteur de mes espérances.
Réflexion tout d’abord car je voulais que ma veste soit intégralement doublée. Pour ce faire, il a fallu que je me creuse un peu les méninges pour patronner une doublure qui soit cohérente. Et oui, la couture c’est aussi une forme de gymnastique cérébrale…


Ce fut en effet un peu complexe. Je ne rentrerai pas ici dans les détails car ça demande des notions de modélisme mais pour obtenir un devant plein, à savoir composé que 2 pièces au lieu de 5. Pour ce faire, il a fallu « recoller les morceaux » correctement en tenant compte des marges de couture car elles sont incluses au patronage, ce qui ne facilite pas les choses dans ce cas précis… Puis de faire une bascule de pince : la pince de taille est ainsi devenue une pince poitrine (qu’on ne voit pas dans cet imprimé…) :



Pour le dos, j’ai redessiné un dos entier avec juste la parementure d’encolure et un pli d’aisance au milieu dos.



Pour les manches, je les ai coupées à l’identique en laissant toutefois un peu de souplesse/d’aisance.


Une fois le patronage de la doublure réalisé, l’assemblage avec la veste extérieur s’est bien passé. J’ai fait en effet au plus simple (je vous en reparle plus bas).


2ème réflexion : il fallait que je repense les poches. J’ai joué la facilité en les déplaçant tout simplement sur le côté. J’ai également agrandi la pièce patron pour pouvoir y mettre les mains entièrement.

Le seul bémol en revanche c’est que les poches sont donc du coup très en arrière, ce qui n’est pas des plus confortables…

Voici ma pièce patron que j’ai agrandie par rapport à la pièce d’origine :

Voici ce que ça donne sur l’intérieur de la veste, côté envers (avant la pose de la doublure) :


La poche a donc été bien agrandie. Je peux y loger toute ma main !


Pour fixer la poche et pour éviter que celle-ci ne se balade au porté, je l’ai fixée par quelques points à la main au niveau des marges de couture :


Question surpiqûres, j’ai un peu tergiversé car celles proposées par Maison Fauve ne me plaisaient que très moyennement : il y avait en effet des raccords de surpiqûres à faire. Perso, les points d’arrêts, qui plus est dans un fil contrastant, je trouve ça très moche… J’ai donc repensé la chose en faisant une surpiqûre d’un seul tenant avec un petit décroché. Cette petite fantaisie me plait plutôt bien. A voir dans le temps si cette idée était bonne ou non.



Puisqu’on est sur les surpiqûres, restons-y…

Pour obtenir des surpiqûres près du bord et régulières, j’ai ici utilisé un pied avec guide métallique. Si vous avez une machine Pfaff, c’est le pied n°821142096 (surpiqûre près du bord IDT). J’ai cousu à 4mm du bord au lieu des 5mm préconisés par la créatrice. Question de préférences personnelles…

Pour la gestion des épaisseurs, j’ai utilisé une cale : soit un petit morceau de cuir, soit la cale en plastique fournie avec la machine à coudre.

Le pied presseur est ainsi à l’horizontal, bien à plat, à niveau et donc bien parallèle à la plaque aiguille : ça permet en quelque sorte d’équilibrer la différence de hauteur et donc de surpiquer plus facilement.

Comme indiqué plus haut, les pinces sont cousues sur l’extérieur, ce qui rend donc la piqûre visible sur l’endroit.



Pour éviter d’avoir de vilains points d’arrêts, je n’en ai tout simplement pas fait. Pour ce faire, j’ai tout simplement rentré les fils sur l’envers et j’ai noué les fils ensemble.


Idem pour la surpiqûre qui vient définir la patte de boutonnage au milieu devant. Petite précision, j’ai surpiqué jusqu’à la première pince, ce que je trouve esthétiquement plus joli, logique et harmonieux (dans la vidéo, la créatrice s’arrête avant…).

Côté envers, voici ce que ça donne :

Idem pour la surpiqûre des poignets et de la ceinture. Petite précision là encore, j’ai surpiqué intégralement les poignets et la ceinture, donc tout le contour (dans les instructions et la vidéo, la créatrice ne surpique qu’une partie…).


Pour la surpiqûre des poches poitrine, j’ai utilisé comme gabarit la pièce patron en ôtant les marges de couture.



Petite précision, surpiqûre faite avant de réaliser l’assemblage avec l’empiècement, c’est ainsi bien plus facile à gérer.

Petit essayage avant la pose des manches :

En ce qui concerne la gestion de la doublure. J’ai fait au plus simple : j’ai cousu intégralement la veste dans le jean sans les poignets et sans la ceinture. Idem pour la doublure.


Je les ai ensuite épinglées endroit contre endroit et ai cousu les bords extérieurs ensemble, à savoir uniquement le devant et l’encolure. Après avoir dégarni et cranté, j’ai retourné le tout envers contre envers et pressé le tout bien au fer.
J’ai ensuite réalisé la surpiqûre au devant qui permet de délimiter visuellement la patte de boutonnage. Elle vient également fixer définitivement les deux vestes ensemble.
J’ai ensuite positionné les manches l’une sur l’autre, envers contre envers. J’ai cousu la fente de la doublure à celle de la veste à la main. Je ne voyais de toute façon pas d’autres moyens de faire du fait des surpiqûres côté extérieur.


Une fois que c’était fait, il ne me restait plus qu’à coudre les poignets. Perso, j’ai préféré les coudre côté extérieur afin que la marge de couture soit rabattue sur l’intérieur (la créatrice fait l’inverse). Je trouve ça ainsi plus propre et soigné.


Pour obtenir une piqûre qui soit jolie coté extérieur comme côté intérieur, j’ai tout bâti à la main. La piqûre est ainsi plus régulière sur l’intérieur que si je ne l’avais pas fait. Alors certes, ça prend du temps mais ça en vaut clairement la peine. Idem pour la ceinture, j’ai procédé exactement de la même manière.


Pour la surpiqûre au niveau des pointes, j’ai tracé les lignes au stylo frixion :


Et j’ai ensuite surpiqué les poignets en les disposant sous le pied de biche de cette façon (ça facilite la surpiqûre) :

Là encore, je me suis aidée d’une petite cale :


Petite astuce pour éviter d’avoir des points d’arrêts sur l’extérieur de la veste (les photos parlent d’elles-mêmes (enfin j’espère !) :










Résultat final sur l’envers :

Et sur l’endroit = aucun point d’arrêt !

Une fois la veste finie et cousue, j’ai eu envie d’y ajouter une petite étiquette. Je commence à avoir une jolie collection grâce à Emma alias Freundii Couture qui a récemment lancé sa boutique en ligne. Alors clairement, ça se pose sur la parementure, avant d’assembler toute la veste, mais je n’y ai hélas pensé qu’à la toute fin… Sur Instagram, je vous avais fait 4 propositions et c’est « Couture égoïste » que je vous avez choisie alors je me suis exécutée ! C’est la petite touche finale qui vient parfaire cette jolie veste !
Voilà pour cette veste que je suis contente d’avoir cousue et qui manquait cruellement à ma garde-robe cousue main !



Cette veste, je l’avais notamment emmenée dans ma valise de vacances de Djerba. On l’aperçoit notamment dans cette vidéo reel instagram ! Et vous la verrez mieux en mouvement à la fin de ce post instagram.






Mais quelle merveille, cette veste Pilar! Je la regarde depuis sa sortie, mais…. Je redoute les pinces, les finitions et tutti quanti: j’espère que tu me donneras du courage vu que j’ai le patron depuis des mois (en A 0) Et que je flippe un max, alors que je souhaite porter un tel blouson en Jean! Merci Sandrine, pour ce blouson et toutes ces visios de vos vacances sur Instagram!!!! A de nouvelles cousettes, pour lesquelles je te félicite déjà!!!!
Merciiiiiiiiiiiiii ! C’est une chouette expérience couture, tu devrais tenter ! Si certains détails techniques te font peur, il ne faut pas hésiter à faire au préalable quelques pièces d’étude.
Superbe réalisation . De plus , le bleu vous va très bien .
Merci beaucoup Claudine !
Elle est superbe cette veste. Très beau travail et très belles finitions. Bravo Sandrine.
Oh, merci beaucoup !!!
Toujours une super couture. Bravo
Merci beaucoup Martine !
Je suis en admiration devant l’exécution de cette splendide veste. Un travail propre, professionnel, la minutie des surpiqures, en un mot : un petit chef d’oeuvre.
Oh la la ! Que de compliments, ça me fait chaud au cœur !
Ce blouson est magnifique j’ai envie de le coudre depuis un moment .Je suis un peu étonnée qu’ils n’aient pas prévu une doublure et je n’ai pas assez de notion de modélisme pour la faire .
Merci pour ce pas a pas qui donne des astuces .
Merci ! Oui, je suis contente de l’avoir doublée, ça finit joliment l’intérieur mais il n’y a pas non plus d’obligation. Après tout, les vestes en jean du commerce sont très peu doublées…
merci pour tous ces détails sur cette pièce. quel courage d’avoir ajouté une doublure! et la finition des fils de surpiqure! bravo!
Merci Cécile pour ton message ! Tout ce temps passé en valait vraiment la peine…
Elle est très réussie, merci pour tous ces détails de couture c’est toujours un régal de te lire ! Bonne fin de soirée.
Merci Olivia pour ton message qui me met en joie !
aux petits oignons cette veste
Merci !!!
Très jolie veste en jean !
Pour les surpiqures j’utilise le pied (j’ai également une pfaff) à couture invisible , et c’est bien pratique. Cette astuce vient de Lamericana, une marque de patron française qui propose beaucoup de pantalon.
Je positionne la vis réglable rouge dans le creux, la petite barre du milieu vient maintenir le tissu et je place mon aiguille en fonction de la distance entre le creux et l’endroit voulu (je ne sais pas si je suis très claire !)..
Merci beaucoup ! Oui j’ai déjà essayé cette technique et je la valide également !
Beau travail, c’est précis et minutieux, j’aime la couleur de la veste
Comme c’est gentil, merci beaucoup !!!
Article hyper détaillé ! La coupe de ce blouson est intéressante, avec une vraie originalité ce qui est assez rare dernièrement ! Avec la doublure cela devient une vraie veste chaude et confortable !
Merci Marmotta ! Oui les détails de cette veste sont intéressants, je suis contente de l’avoir cousue ! Et doublée, c’est vrai que c’est parfait pour la mi-saison !
Bonjour Sandrine,
Bravo pour cette magnifique veste réalisée avec tant de soin !
Cette teinte bleu porcelaine te va à ravir.
Merci pour le pas à pas avec les photos des détails.
Merci ! Ravie que cette veste te plaise autant !
Elle est vraiment magnifique et alors quel soin pour les finitions ! Je voulais justement la doublée car j’ai un Jacquard en attente mais je ne suis pas modéliste. J’apporte certaines modifications à mes patrons mais rien de très complexe. Un grand merci pour toutes ces explications qui sont très instructives. Si jamais tu as envie de partager, je suis curieuse des précisions suivantes : combien as tu mis d’aisance pour le plis dos doublure ? Pour les manches l’aisance doublure, je n’ai pas réussi à voir sur les photos, tu l’as intégré avec un pli en haut et bas ou autre technique ? Ainsi inverser les pinces dos contre des pinces poitrines, pourquoi quel est le gain ? merci si tu prends le temps de répondre sinon je comprendrai sans problème ! En tout cas, je suis d’accord pour dire que c est un chef-d’œuvre au niveau finition, félicitation !
Merci beaucoup pour ton message ! Pour la doublure dos, j’ai pris la pièce patron du dos sans les grands plis puis ajouté 2 cm au pli du milieu dos soit 4 cm au total. Pour les manches, je n’ai pas ajouté de plis d’aisance, j’ai juste joué sur les marges de couture pour qu’il y ait suffisamment de souplesse et que ça ne tire ainsi pas sur le tissu extérieur. Pour ta dernière question, il ne s’agit pas de pinces dos mais bien de pinces devant. Le patronage de base de la veste est prévu avec des pinces de taille que j’ai transformées en pinces poitrine. Il y a ainsi moins de matière/d’épaisseurs à gérer (la pince de taille est très large contrairement à la pince poitrine qui est tout petite). J’espère que ça répond à peu près à tes questionnements…
Magnifique ! La <a rel=« nofollow » href=«https://cuir-aviateur.com/collections/blouson-aviateur-femme»>texture denim de cette veste</a> est on ne peut plus élégante.