Voilà une visite incontournable de cette année 2022 ! 

IMG_20220527_164254

Après deux ans et demi de fermeture et donc de travaux de rénovation, l’immeuble situé au 30 avenue Montaigne dans le 8ème à Paris a rouvert ses portes et accueille à présent, outre la boutique, un restaurant, un café mais aussi et surtout une exposition : la Galerie Dior qui n’est ni plus ni moins que le tout premier musée consacré à cette fabuleuse maison de couture qui fête aujourd’hui ses 76 ans. Enseigne qui est toujours en activité ! Les ateliers se trouvent d’ailleurs, parait-il, aux derniers étages de cet immeuble.

IMG_20220527_142150IMG_20220527_164413

Alors déjà, je vous laisse admirer les vitrines… Cette sobriété est d’une élégance folle !

IMG_20220527_142244IMG_20220527_142308

Cette petite vitrine est composée de miniatures : un avant-goût de ce qui nous attend à l’intérieur de la Galerie Dior…

IMG_20220527_142256

L’entrée coûte 12€ et il est fortement conseillé de réserver son créneau avant de s’y rendre. Pour y accéder, c’est sur le côté que ça se passe : au 11 bis rue François Ier, l’entrée réservée autrefois aux ouvrières !

Cette exposition somptueuse est à présent permanente (même concept que celle du Musée Yves Saint Laurent). Elle est à l’image de celle présentée en 2018 au Musée des Arts Décoratifs (présentée à l’occasion des 70 ans de la maison) : Christian Dior, couturier du rêve, exposition que j’avais littéralement adorée et dont le parcours et la mise en scène sont assez similaires. J’avais d’ailleurs suivi à l’époque une visite guidée vraiment chouette malgré la foule… D’ailleurs, si ça vous intéresse, je vous invite à relire cet article dans lequel vous retrouverez quelques petites anecdotes.

31

La Galerie Dior est sur trois niveaux, soit une surface de 2 200 m² répartie en 13 salles/thèmes. Autant vous dire que le nombre de pièces exposées est assez impressionnant. La scénographie est époustouflante, on en prend plein les yeux au fur et à mesure du parcours, avec des ambiances à chaque fois différentes. Cette exposition relate l’histoire de la maison Dior, celle de son fondateur Christian Dior et ceux qui lui ont succédé, à savoir Yves Saint Laurent, Marc Bohan, Gianfranco Ferré, l’incontournable John Galliano, Raf Simons et la talentueuse Maria Grazia Chiuri.

IMG_20220527_164208IMG_20220527_153055

J’aime beaucoup cette citation de Christian Dior : « Quoique vous fassiez (pour le travail ou le plaisir), faites-le avec passion ! Vivez avec passion… »

Cette première salle relate l’histoire de la famille et les débuts de Christian Dior à travers des croquis originaux, des bandes audiovisuelles, des documents d’archives, des photos…

P1800998

Dès l’entrée, on découvre l’original tailleur Bar de 1947, pièce emblématique de la la maison. Le 12 février 1947 naît le New Look qui révolutionna alors la mode de l’époque. C’est un ensemble qui sera sans cesse revisité par les différents directeurs artistiques de la maison Dior.

IMG_20220527_144748

Tailleur Bar (1947) : tailleur d’après-midi, veste en shantung naturel, jupe corolle en lainage plissé. Il parait que ce modèle a nécessité plus de 500h de travail et 12 mètres de tissu pour cette jupe plissée ! Il est le modèle le plus applaudi et le plus reproduit dans les journaux de mode dès 1947.

IMG_20220527_144825

Dans ce document, on découvre ce qu’est la silhouette « corolle » et en « 8 » :

IMG_20220527_150329

Chaque tenue avait son petit nom. Je trouve ça absolument charmant !

IMG_20220527_150329-1

L’étoile, l’objet porte-bonheur du couturier, est également exposée : Christian Dior trouve cette étoile le 18 avril 1946, à même le sol, rue du Faubourg Saint-Honoré. « Pour le couturier, c’est un signe qui l’engage à accepter la proposition de Marcel Boussac d’ouvrir une maison de couture à son nom. Véritable porte-bonheur, cette étoile ne quittera plus son studio. »

IMG_20220527_144921

L’entreprise familiale possédait des usines d’engrais et de produits chimiques et a développé divers supports publicitaires. Le jeune Christian Dior sait immédiatement ce qu’il ne veut pas faire : travailler dans les usines paternelles car ce serait pour lui un pur calvaire ! 

IMG_20220527_144955IMG_20220527_145021

Dessin de chapeau (1937) : « Nuit et jour, j’inventais des maquettes, bien résolu à me conquérir une place. Les modèles de chapeaux trouvèrent des acheteurs, mais les robes, décidément, moins heureuses, ne furent pas très convaincantes ».

IMG_20220527_145144

Christian Dior fait quelques illustrations comme ici dans les pages féminines du Figaro (1938) :

IMG_20220527_145203

Et puis très vite, Christian Dior rencontre le succès que nous connaissons et publie « le récit de ses débuts en invitant le lecteur à suivre la création d’une collection. » 

IMG_20220527_145334

« En cinq ans, la maison de l’avenue Montaigne avait beaucoup changé. Derrière le petit hôtel du début aux propositions duquel je ne toucherais pour un empire s’élevait maintenant à un immeuble neuf de huit étages. » « Il fallait que ce fût le 30 avenue Montaigne. Je m’installerai ici et nulle part ailleurs ! »

IMG_20220527_145317

Dans cette première salle, j’ai été sous le charme de cette robe haute couture (1948) qui est une robe d’après-midi habillée en lainage, dont je trouve la coupe absolument sublime. Je me verrais tout à fait dans ce genre d’ensemble !

IMG_20220527_145400

Pour en revenir au début de cette exposition, sachez que nous sommes tout d’abord accueillis par un escalier en colimaçon qui est de toute beauté.

P1810274P1810276

C’est ce qu’ils ont appelé le « Diorama » avec ces vitrines qui mettent en valeur 1 874 objets : on y trouve des robes et toutes sortes d’accessoires comme des chapeaux, des sacs, des souliers, des flacons de parfum… L’idée étant que la femme soit intégralement habillée en Dior, de la tête au pied. ça nous donne presque le tournis de voir tout ça !

IMG_20220527_163756IMG_20220527_164052IMG_20220527_163543

Ces pièces iconiques de la marque, tous designers confondus, ont été déclinés en version miniature et placés derrière des vitrines XXL. Les 452 robes ont été réalisées par les couturières de l’atelier. Les accessoires ont quant à eux été faits par une imprimante 3D. Il parait qu’une trentaine de personnes y ont participé et que cela a représenté 100 000 heures de travail ! Ce dégradé est un régal pour les yeux : on passe ainsi du blanc au noir par toute une variation de couleurs. Cette palette arc-en-ciel est du plus bel effet.

IMG_20220527_163730IMG_20220527_144425

Ces robes haute couture en version miniature sont de sacrées petites merveilles. A noter que ces mannequins représente 1/3 d’un mannequin à taille réelle. A n’en pas douter, ce « Diorama » fait partie des espaces phares et spectaculaires et de cette exposition.

IMG_20220527_163915IMG_20220527_164148IMG_20220527_163619IMG_20220527_144413IMG_20220527_164037

Cinq autres salles m’ont également séduites :

Les jardins enchantés

IMG_20220527_150734
Au plafond, on peut admirer ces célèbres fleurs en papier façonnées et découpées à la main par l’artiste Inti Velez Botero. Un travail colossal ! Ce décor est magnifique. J’avais déjà pu l’apprécier à l’occasion de l’exposition au MAD.

P1810032

Robe Muguet (1957) en organdi brodé par la maison Legeron : Cette robe du soir courte évoque la passion de Christian Dior pour le muguet, sa fleur porte-bonheur dont il fit l’un des symboles de la maison.

IMG_20220527_150817

Le bureau historique de Christian Dior

IMG_20220527_151925IMG_20220527_145258

Cet espace a été reconstitué comme à l’époque. Il s’agit ici de l’ancien bureau et de l’ancien fauteuil de Christian Dior. Un style plutôt sobre.

IMG_20220527_151930P1810087IMG_20220527_152019

Juste avant d’y accéder, on aperçoit cette escalier :

IMG_20220527_151751

« D’illustres invités se sont vus disputer les marches de ce grand escalier ». Il fallait en effet se serrer pour voir le défilé ! Les mannequins évoluaient elles-aussi dans cet escalier.

P1810084

L’allure Dior

IMG_20220527_151255

Dans cette salle, on retrouve une création associée à chaque designer : le fondateur himself et ses 6 successeurs. Le concept d’associer une création à une vidéo mettant en scène le designer est plutôt bien pensé. J’aime beaucoup ce côté visuel, ça rend la chose plus vivante et animée.

IMG_20220527_151454

Par ordre chronologique, on retrouve donc Christian Dior puis Yves Saint Laurent :

IMG_20220527_151007

Christian Dior (1955 – Ligne A) / Ensemble d’après-midi, robe et paletot long en flanelle orné d’un brin de muguet (tiens donc !) :

IMG_20220527_150952

Yves Saint Laurent (1960) / Ensemble composé d’une veste en crocodile et vison et d’une jupe en laine.

IMG_20220527_151031

Marc Bohan (1961) / Robe en lainage. « Pour cette robe rouge, couleur « bénéfique » de C. Dior, Marc Bohan imagine un faux deux-pièces composé d’un haut d’une grande simplicité et d’une jupe à godets. Il y affirme une liberté de mouvement qui va caractériser la modes des années 1960. » C’est une coupe que j’aime beaucoup, je garde donc l’idée pour l’une de mes prochaines cousettes !

IMG_20220527_151047

Gianfranco Ferré (1989) / Tailleur de jour, veste et jupe courte en drap de laine pied-de-coq et nœud en organza assorti. « Ce tailleur rend hommage à l’utilisation affirmée que faisait C. Dior des tissus masculins dès 1948. L’élégance féminine s’exprime par un immense nœud et des manches bouffantes qui caractérisent les silhouettes de G. Ferré de la fin des années 1980. »

IMG_20220527_151132

John Galliano (2007) / Tailleur en crêpe de laine brodé par la maison Cécile Henri. « J. Galliano imagine une figure féminine façonnée selon les codes Dior, inspirée d’une photo des années 40. Ce tailleur amplifie les traits de la veste Bar de 1947 et perpétue la tradition du brin de muguet porte-bonheur porté au revers de la veste. »

IMG_20220527_151351

Raf Simons (2012) / Manteau Bar en cachemire Rouge Dior. « De la veste Bar de 1947, R. Simons reprend le volume des basques en les transposant sur une pièce iconique du vestiaire féminin : le manteau. Il emprunte aux codes de C. Dior la taille dessinée par une ceinture martingale en métal, les larges poches arrondies qui amplifient la ligne des hanches ainsi que l’emblématique « Rouge Dior ». »

IMG_20220527_151310

Maria Grazia Chiuri (2017) / Veste Bar en laine et tee-shirt imprimé sur une jupe en tulle. « Cet ensemble, présenté lors du 1er défilé de M. Grazia Chiuri, est une réinterprétation du tailleur Bar de 1947. Une touche contemporaine est apportée à cet ensemble par la mention apposée sur le t-shirt. »

IMG_20220527_151207IMG_20220527_151211

Au cœur de la création

Au détour de ce parcours, on tombe sur la cabine des mannequins qui est le cœur de la maison. Le parquet a été remplacé par du verre, si bien que nous sommes invités à marcher dessus. Original comme concept ! 

Cette cabine a été restaurée, meublée et accessoirisée comme à l’époque de Christian Dior et des défilés quotidiens. Tout est d’origine : les lampes, les cintres, les housses…

IMG_20220527_152156P1810088

« Grâce à de nombreuses photos d’archives, on a pu recréer, au même emplacement et dans les boiseries originales, la cabine de Christian Dior, raconte Nathalie Crinière. Elle avait la particularité de disposer d’une mezzanine, sur laquelle le couturier aimait s’installer pour regarder les filles, s’habiller et se coiffer avant un défilé. Pour redonner une dimension particulière à cet endroit, nous avons fait le choix de le couvrir d’un plafond en verre, sur lequel le visiteur peut marcher et admirer ainsi cette vue en contre-plongée, comme le faisait à l’époque le créateur. »

IMG_20220527_152140IMG_20220527_152132

Les ateliers du rêve

« La création, c’est un ensemble de mille et une choses, c’est mille et un métiers qui se groupent autour du couturier ». « Les ateliers sont des déchiffreurs d’hiéroglyphes », écrivait le couturier.

IMG_20220527_153417IMG_20220527_160031

Un certain nombre de toiles sont exposées dans cette salle et c’est d’une beauté sans nom… C’est la salle dans laquelle je suis restée le plus longtemps ! Ces prototypes nous permettent en effet de voir de près la façon dont les vêtements sont façonnés. 

IMG_20220527_160057IMG_20220527_154548

J’aurais pu tout photographier mais il a fallu tout de même faire une sélection. Regardez par exemple cette robe qui regorge de détails techniques avec toutes ces incrustations :

IMG_20220527_155936IMG_20220527_155941IMG_20220527_155948

Cette robe qui de loin ne paye pas de mine, mais qui de près montre tout le travail de précision…

IMG_20220527_155747

Ce travail de fronces…

IMG_20220527_155737

Et voilà ci-dessous une technique de fonçage que je ne connaissais pas…

IMG_20220527_155741

Un large col tailleur, une double patte de boutonnage, des poches, des boutons recouverts. Ces toiles vont loin dans le détail.

IMG_20220527_155753IMG_20220527_155801IMG_20220527_153506

On remarque des traces de stylo sur cette toile :

IMG_20220527_155758

Dans un autre style…

IMG_20220527_155831IMG_20220527_155840

Comme je vous l’ai indiqué plus haut, les ateliers « flou » et « tailleur » sont toujours en activité et j’ai eu la chance de pouvoir discuter avec deux petites mains de la maison Dior (atelier tailleur). C’est une idée géniale d’avoir pu intégré cette rencontre dans le parcours de l’exposition ! Elles ont passé toute leur vie dans cette fabuleuse maison et les écouter parler, ce n’est évidemment que du bonheur. Même après tant d’années de savoir-faire, d’expérience, de passion et de transmission, elles ont encore des choses apprendre et à découvrir m’ont-elles dit. Quelle humilité ! 

IMG_20220527_154315

Il faut dire aussi que les techniques évoluent, on ne coud plus aujourd’hui comme on cousait il y a 40 ans. Néanmoins, le travail à la main est toujours d’actualité. Exit l’entoilage thermocollant, regardez-moi tous ces points…

IMG_20220527_154522IMG_20220527_154528IMG_20220527_154622

« Si la mode est faite pour être portée, elle doit aussi être expliquée, précise Hélène Starkman. Ici, deux artisans des ateliers de couture Dior seront présents chaque jour pour expliquer aux visiteurs leur métier, la complexité d’un geste ou l’évidence d’un autre, et pourquoi pas susciter des vocations ! Il est aussi primordial de rester dans l’idée d’une galerie dynamique, et donc de donner envie au public de revenir découvrir un autre savoir-faire d’exception à la française. »

IMG_20220527_155618

Le Bal Dior

C’est pour moi le clou de l’exposition avec ce petit show son & lumières (projection sur les murs et le plafond de constellations, nuages, or) :

IMG_20220527_162042

On passe ainsi d’une ambiance à une autre, regardez plutôt :

IMG_20220527_161205IMG_20220527_161528IMG_20220527_161353

Quand l’or commence a dégouliner sur les parois, ça devient alors féerique !

IMG_20220527_162004

Dans cette salle majestueuse, plusieurs pièces emblématiques sont exposés sur plusieurs niveaux. La robe Junon, qui est placée au centre est l’une des robes les plus emblématiques de la maison Dior.

Junon (1949) / Robe de grand gala en tulle brodé par la maison Rébé. « Chef d’œuvre absolu de Christian Dior, la robe Junon fut pensée pour être portée lors de grands galas. Ses pétales bleu-vert brodés évoquent le plumage du paon, animal attribut de cette « Reine des dieux », protectrice du mariage et de la fécondité dans la mythologie romaine. »

P1810210

A droite, c’est la robe Lina / John Galliano (1997) : robe de bal longue en panne de velours brodée de rubans de fleurs par la maison Lesage et tulle de soie.

IMG_20220527_161321

Et on retrouve la miniature de Junon un peu plus loin :

IMG_20220527_162132

Il faut savoir que toutes ces robes sont les fidèles répliques de robes haute couture réalisées dans les chutes de tissus. Elles sont toutes réalisées à la main et cousues au millimètre près et semblables aux originaux jusque dans leurs moindres détails !

IMG_20220527_162126

Une autre robe miniature m’a interpelée car les minuscules carrés de ce damier sont cousus les uns aux autres tel un patchwork. Le travail de précision est remarquable !

IMG_20220527_162341IMG_20220527_162355

Je vais à présent vous présenter quelques autres pièces qui ont attiré mon attention…

Tout d’abord la robe Miss Dior créée en 1949 par Christian Dior qui est une « robe du soir courte en organza et taffetas de soie beige brodée de fleurs de soie réalisées à la main puis apposées sur un tulle grec. Ce modèle évoque le premier parfum créé par C. Dior, Miss Dior, en 1947 qui rend hommage à sa sœur Catherine. »

IMG_20220527_162653IMG_20220527_162658

John Galliano – Arlequin d’eau argenté (1998) : c’est une robe à danser en mousseline de soie brodée de tubes et de fils par la maison Vermont.

IMG_20220527_160902IMG_20220527_160916

La robe bleue au centre a été créée par John Galliano pour Lady Dy à l’occasion de la soirée des 50 ans de la maison Dior en 1996.

IMG_20220527_160643

Ci-dessous deux créations là encore de J. Galliano (2004). Ce designer est tout de même très fort ! A droite c’est une « veste et jupe en triple organza de soie rebrodé or par la maison Lanel : barrettes dorées à effet miroir, cabochons stylisés et paillettes dorées dessinent le pectoral. Il s’agit ici d’une réinterprétation d’un pharaon de l’Egypte ancienne. »

IMG_20220527_160509

Cette salle a pour thème « les affinités artistiques ». Ci-dessous, il s’agit d’une robe trompe-l’œil créée en 2018 par Maria Grazia Chiuri. 

IMG_20220527_153000

Nude (nom donné à cette robe) est brodée de paillettes métallisées par la maison Vermont.

IMG_20220527_153011IMG_20220527_153022

Dans cette même pièce, il y a aussi cette « robe colonne de lune avec un corsage armure et lune bleu nuit brodée par la maison jato ». Une robe créée en 2020 par M. Grazia Chiuri.

IMG_20220527_153228IMG_20220527_153256

Cette robe a également attiré mon attention : c’est une robe longue en crêpe avec application de mains créée par J. Galliano en 1999 :

IMG_20220527_153120

On change de salle et donc d’ambiance…

IMG_20220527_152255

Cette robe de mariée, au doux nom de Fidélité est une création de C. Dior (1949) : corsage en satin duchesse, jupe en tulle juponné. 

IMG_20220527_152439

« Le drapé croisé sur les hanches se noue au dos de la jupe à l’aide de deux pans qui rappelle les « ciseaux ».

IMG_20220527_152326IMG_20220527_152625IMG_20220527_152644IMG_20220527_152545

Elle est amusante la forme de cette « robe du soir longue en taffetas de soie et tulle point d’esprit » (1947).

IMG_20220527_152837

Quelques dessins et documents d’archives :

IMG_20220527_160746IMG_20220527_152757IMG_20220527_152745IMG_20220527_152724

Et pour finir, voici la salle intitulée « le pouvoir de l’or » qui brille de mille feux !

IMG_20220527_162907J’adore, le mythique parfum créé en 1999. Toutes les versions sont ici exposées (2021-1998) :

IMG_20220527_162942

Robe créée par M. Grazia Chiuri en 2019 : robe cage en rubans de crin dorés sur combinaison tatoo.

IMG_20220527_163101IMG_20220527_163109

A la fin l’exposition, on a un accès direct sur le Café Dior, ce qui est plutôt bien pensé en terme de marketing ! Je n’ai pas regardé la carte des prix mais ce ne doit pas être donné…

IMG_20220527_163409IMG_20220527_163414IMG_20220527_163401

Alors, je pense que vous l’aurez compris à travers ces quelques photos : cette exposition est belle, grandiose et éblouissante… Je vous incite donc à aller la découvrir de toute urgence !

IMG_20220527_161007IMG_20220527_162237