J’ai tout de suite été séduite par la robe portefeuille du magazine Burda de juillet dernier. Décalquage du patron, coupe du tissu puis couture non stop… la voici, la voilà !

Il s’agit du modèle 102 : une robe longue en jersey que j’ai raccourcie aux genoux. Le corsage est un joli décolleté cache coeur avec des bretelles originales qui sont twistées. La robe se ferme par des liens à nouer.

Ce patron est issu du magazine Burdastyle de juillet 2016 :

Elle a l’air très simple à réaliser vue comme ça, mais je ne vous cache pas que le montage de cette robe m’a donné quelques soucis. Le langage burdesque n’est en effet pas des plus compréhensibles… Le niveau annoncé est de 2 sur 4 qui signifie selon Burda « necéssite des connaissances en couture et/ou du temps »… C’est le moins que l’on puisse dire…

Si cela vous intéresse, je peux vous proposer de vous expliquer comment je m’y suis prise dans un prochain article. Des intéressées ?

Le tissu choisi est un mélange viscose/polyester qui a de la tenue, qui n’est pas transparent et qui a un peu d’élasticité, pas assez je pense pour ce modèle mais ça passe…

En plus, j’ai décidé de prendre la taille en dessous de ma taille habituelle (34 au lieu du 36)… quelle idée (faut dire aussi que chez Burda ça taille en général grand…) ! Le corsage est donc un peu juste mais reste tout de même correct puisqu’on peut nouer les liens comme on le souhaite.

La partie bustier effet cache-coeur donne tout le charme à ce modèle. Il y a de jolies découpes princesses :

Le dos est en revanche tout simple mais il a lui aussi un joli décolleté arrondi.

Le corsage est doublé à l’intérieur avec le même tissu. C’est notamment la différence qu’il y a avec le modèle 101 qui lui n’est pas doublé.

Pour celles qui redoutent la confection des bretelles, je vous suggère de prendre les pièces de doublures et de les considérer comme étant les pièces principales du corsage. Cela vous permettra ensuite de rajouter des bretelles toutes simples.

Sinon, pour celles qui veulent tenter les bretelles twistées, je vous en reparle très vite !

Les voici, les fameuses bretelles torsadées / twistées :

Les bretelles vues de l’intérieur :

Si on met la robe à plat, celle-ci est d’un seul tenant. C’est amusant, je trouve !

Pour coudre cette robe, j’ai utilisé mes trois machines : la machine à coudre avec le point triple pour certaines coutures. Ici pour les découpes du corsage :

Ensuite la surjeteuse pour la plupart des coutures d’assemblage :

Enfin, la recouvreuse pour les ourlets de la partie jupe mais aussi pour les bretelles nouées.

Je l’ai également utilisée, pour rabattre le parement de taille, en utilisant le point de chainette (ici dans le sillon de la couture du parement) :

Pour obtenir une jupe au niveau des genoux j’ai tout simplement ajouté 30 cm depuis la ligne du patron du modèle 101.

Le pan du devant fait de cette robe, une robe portefeuille :

La robe permet ainsi de devenir en robe portefeuille en croisant les pans et le corsage du devant puis d’insérer un lien dans une fente qui est faite dans le parement du devant gauche.

Il y a deux liens qui viennent se croiser pour fermer la robe. Ils sont fixés de chaque côté, au niveau de l’extrémité du parement :

Sur l’un des côtés du parement, il y a une fente qui permet au lien de passer :

Ces parements m’ont d’ailleurs donné du fil à retordre, cette robe n’est pas aussi facile à coudre qu’on pourrait le croire… Voici une vue de l’intérieur de la robe, avec la doublure du corsage et les fameux parements :

Malgré les difficultés rencontrées, je suis ravie de cette robe. Je pense la porter souvent.

Pour voir le pas à pas de cette robe, c’est par ici !