J’ai eu le plaisir de faire partie de l’équipe des testeuses pour la réalisation de cette robe, appelée Citrine par sa créatrice Frédérique d’Histoire de coudre. Une robe à découpes princesses, toute en élégance, parfaite pour les fêtes de fin d’année !

Plusieurs variantes de cette robe sont possibles, pour ma part j’ai choisi de coudre la version sans manche et sans col.

Le tissu choisi est un tissu chaîne & trame matelassé avec de jolis motifs (je ne sais pas comment on appelle ce genre de tissu avec motifs…). Je l’ai acheté récemment au marché Saint-Pierre. Je le trouve absolument superbe pour un prix très abordable : moins de 7 € le mètre.

Le tissu choisi est donc un peu épais pour cette robe mais je tenais vraiment à l’utiliser et je ne regrette pas mon choix.

Avant de couper dans mon tissu, j’ai préféré coudre une toile pour vérifier la taille. Voici les photos de la toile coupée en taille 38. J’avais un excédent de matière au niveau du dos.

J’ai donc cousu une pince au milieu dos pour retirer cette ampleur. Voici le résultat. Après concertation avec Frédérique, j’ai réduit la valeur de cette pince au milieu dos et l’ai réparti sur les découpes du dos pour que ce soit plus harmonieux.

Mon tissu étant relativement épais, je n’ai finalement pas eu à reprendre les découpes du dos, j’ai juste fait une petite pince au milieu dos et c’est tout. La robe est donc plus serrée dans ce tissu que dans celui de la toile. Attention donc au tissu que je vous choisissez, il est préférable de faire une toile qui soit de la même épaisseur que le tissu final sinon vous risquez d’avoir quelques déconvenues…

Mise à part cette pince au dos, je n’ai fait aucune autre modifications.

Toute l’originalité de la robe repose sur l’effet cache-coeur qui se ferme au moyen d’un zip apparent et séparable. Je ne connaissais pas la technique, je me suis laissée guidée par les explications que j’ai trouvé très claires.
 

Je trouve cette robe façon portefeuille très féminine. C’est une robe de coupe droite, asymétrique, ajustée à la taille. A la base, je ne porte pas ce genre de coupe droite, je préfère les coupes évasées (morphologie en A) mais je dois avouer qu’elle me va tout de même bien.

Ce qui fait le charme aussi de cette robe, ce sont les découpes princesses devant & dos, ça fait une jolie silhouette.

Les emmanchures sont finies par un biais de finition que j’ai rabattu à la main par des points invisibles. Je ne souhaitais effectivement pas qu’une surpiqûre apparaisse sur l’endroit de la robe.

Idem pour l’ourlet du bas, il s’agit d’un simple ourlet surjeté cousu à la main. De toute façon, au regard de l’épaisseur de mon tissu, je ne pouvais pas faire un ourlet classique, ça aurait été disgracieux.

 

Toujours à cause de l’épaisseur de mon tissu, j’ai préféré ôter de la matière au niveau du bas de la parementure et j’ai dégarni l’angle :

La robe n’est pas doublée. Il est prévu une parementure au devant et au dos qu’il convient de surpiquer pour qu’elle reste bien en place. Évidemment j’ai préféré utiliser une cotonnade (plutôt que mon tissu matelassé) en guise de parementure sinon ça aurait été trop épais !

En ce qui me concerne, j’ai préféré maintenir la parementure en place tout du long pour éviter qu’elle ne bouge (avec des points invisibles faits à la main). J’ai aussi fait une piqûre dans le sillon de la couture des épaules.

Ci-dessous une photo de la robe côté envers :

Et maintenant côté endroit :

Les explications sur le montage du zip de la robe sont très bien faites. C’est en fait tout simple ! Ci-dessous quelques photos en cours de montage !

L’assemblage du dos :

L’insertion du Zip :

La parementure en cours de surpiqûres, côté zip :

Je ne connaissais pas cette astuce de plier et de coudre les extrémités du zip :

Pensez à soutenir l’encolure ou à poser un DF Thermo sur l’encolure car (et ça a été mon cas) celle-ci risque de se déformer et de s’élargir au fur et à mesure du montage de la robe.

La couture de cette robe a été relativement rapide, j’en suis très contente !

Voici la robe de plain-pied :

Autre conseil : je me rends compte au porté que le pan ne se positionne pas forcément bien à l’intérieur. La pose d’une pression s’avère donc nécessaire pour que le pan se maintienne bien en place.

Et voilà !